2) Les plantes calcicoles en dehors des Orchidacées (Première partie) .

Miroir de Vénus


  Ces plantes qui poussent donc sur des substrats calcaires constituent le groupe le plus imposant dans la flore de Brive et de son Bassin avec environ 150 espèces auxquelles il faut ajouter une belle part des Orchidacées regroupées dans le chapitre précédent .


  Ces plantes forment la majorité des plantes à statuts de protection  et un nombre conséquent sont des plantes annuelles en forte régression  dont les habitats pourraient être l'objet d'attention particulière sur le territoire de la commune de Brive. 

 Trois groupes peuvent se dégager pour en simplifier la présentation.

  2-1)  Les calcicoles des friches non cultivées, en général des vivaces.   
      Composées et Lamiacées
      Papilionacées, Liliacées et Crassulacées
      Les autres familles

  2-2) Les calcicoles des terres remuées et cultivées s'installant plutôt annuellement et comprenant les typiquement messicoles.

 2-3)  Les plantes venant sur les marnes calcaires et formant un groupe original dans la flore limousine.


Phalangère rameuse
            Au dessus et en dessous, les fleurs de 3 des 4 grandes bâches qui ornaient les grandes baies de la Médiathèque,
       face à l'église Saint-Martin du centre de Brive-la-Gaillarde.

Cardoncelle douce

Inule saulière
2-1) Quelques exemples caractéristiques des calcicoles des friches non cultivées, en général des vivaces.

Parmi les Composées (= Astéracées) :

 La Cardoncelle douce, inscrite au Livre rouge de la flore menacée de la France,  possède une répartition nationale centrale et atypique du sud au nord.


 Le Cirse nain, autre héliophile (= qui recherche la lumière) accompagne la précédente dans les mêmes lieux.

 La Stéhéline douteuse est ici dans la limite de sa répartition nationale.

Cirse nain

Inule des montagnes

Chicorée sauvage
 L' Inule des montagnes, plante plutôt méditerranéenne affectionne les pelouses rocailleuses tandis que l' Inule saulière bien plus rare recherche des lieux un peu plus humides. La Chicorée sauvage ( = Cichorium intybus) est moins localisée que les précédentes et le Liseron de Biscaye (= Convolvulus cantabrica) se cantonne aux endroits les plus rocheux.

Stéhéline douteuse

Liseron de Biscaye
Les Lamiacées (= Labiées) sont bien représentées dans ce milieu, quelquefois avec des duos d'espèces voisines :
  La Brunelle à grandes fleurs a une tendance montagnarde et des fleurs bleues et la Brunelle découpée (= Prunelle blanche) possède une répartition plus méridionale.os d'espèces voisines :



Brunelle découpée

Epiaire droite


 

   Si l' Epiaire droite  (= Stachys recta) se rencontre facilement sur les coteaux rocailleux,  l' Epiaire annuelle est bien plus discrète.

   La Germandrée des montagnes (= Teucrium montanum) pousse dans les endroits arides et rocailleux tandis que la Germandrée petit chêne (= Chênette ) est bien plus tolérante sur son habitat .




Brunelle à grandes fleur

Germandrée petit chêne

Germandrée des montagnes

Sauge des prés

Sauge Verveine

            La Sauge des prés fréquente les prairies sèches pour développer ses hampes florales et la Sauge Verveine reste à découvrir pour beaucoup.
Parmi les Liliacées :

La Phalangère rameuse symbolise à mon avis l'harmonie par ses petites fleurs capables de blanchir au début de l'été le sommet du Puy Lenty sans affecter la diversité floristique de son milieu.


Le Muscari à toupet semble venir assez facilement sur d'anciennes vignes ainsi que l' Ail à tête ronde, moins fréquent.

Muscari à toupet

Gesse à larges feuilles

Ail à tête ronde

Anthyllide vulnéraire

Hippocrépide à toupet
Parmi les nombreuses Papilionacées ( = Fabacées) du calcaire :
    l' Hippocrépide à toupet (= Fer-à-cheval)  s'étale sur le sol et recherche les expositions chaudes et l' Anthyllide vulnéraire (= Triolet jaune) hésite quant à son mode végétatif, mais pousse sur différents substrats calcaires.
 La Gesse à larges feuilles se fait facilement remarquer par ses grandes fleurs rosées.
    Deux plantes fourragères le Sainfoin (= Esparcette = Onobrychis viciifolia) sur la prairie du Puy Blanc et la Luzerne cultivée  ( = Medicago sativa) plus commune, rappellent que leur usage était fréquent par le passé.
    Le Cytise couché ( = Chamaecytisus hirsutus), sous-arbrisseau des coteaux secs fréquente aussi les sous-bois clairs comme la Gesse des bois (= Lathyrus sylvestris).
    Les Ononis s'exprime avec la Bugrane naine (= Ononis de Columna) sur les endroits les plus rocheux tout comme la
Bugrane gluante et l' Arrête-bœuf  ( = Bugrane épineuse) sur des sols plus variés.

Sainfoin

Cytise couché

Luzerne cultivée

Bugrane gluante


Gesse des bois

Arrête-bœuf

Bugrane naine

Orpin à feuilles épaisses

Orpin jaunâtre
Les Orpins (= Sedum = Crassulacées) :
    Ce sont nos plantes grasses naturelles et dans les conditions calcaires et sèches du sud de la commune, de nombreuses espèces  s'y développent souvent sur les vieux murs dont l' Orpin à feuilles épaisses, l' Orpin jaunâtre, la Trique-Madame (= Orpin blanc) sont les plus caractéristiques tandis que l' Orpin âcre, l' 
Orpin réfléchi  (= Orpin des rochers) et l'Orpin reprise se rencontrent un peu partout en Limousin et enfin l' Orpin pourpier qui se distingue en recherchant l'ombre et plus d'humidité.

 Orpin réfléchi 

Orpin pourpier
Cliquer ici pour voir la suite des plantes calcicoles en dehors des Orchidacées=page 2.
 
Les liens avec les autres pages
Pour voir les différentes pages retraçant le déroulement de l'exposition, cliquer sur les différents intitulés du tableau de droite :
     Contact pour ces pages:
  dominigaudefroy@orange.fr

Revenir au site du Jardin sauvage du riant Portail
La page de présentation
Les Orchidacées.
Les plantes calcicoles en dehors des Orchidacées: page 2.
Les plantes des prairies, forêts et landes sèches et terres siliceuses.
Les plantes des zones humides.
Les plantes urbaines, introduites ou autres.
Autour de l'exposition.
Les idées pour des futurs projets.