BRIVE en TRANSITION  

Brive la Gaillarde en transition : Qu'est-ce-que ça veut dire ?
Brive étant gaillarde, on se doute bien qu'il s'agit de la cité corrézienne nichée dans l'écrin du pays vert, baignée parfois par les eaux tumultueuses de la rivière Corrèze qui serpentait jadis dans sa plaine.
Sait-on si on doit dire Brive ou Brive-la-gaillarde ? Vaste question à laquelle je ne répondrai pas car cela m'interroge depuis longtemps sans .

La transition : c'est bien sûr un passage, mais est-ce un passage obligé ? 
Brive évoque le pont  (briva) et la symbolique du pont peut nous aider à progresser dans notre propos :

Le pont est un passage et un raccourci. Il est un lien entre deux lieux géographiques, entre deux peuples, entre deux cultures. Il abolie la frontière. Il rapproche les bords d’une brèche, les bords d’une plaie ou d’une crevasse. Il permet la cicatrisation, la paix, les échanges et le commerce. Symboliquement, le pont rapproche les opposés : le ciel et la terre, le conscient et l’inconscient, la vie terrestre et l’au-delà.
En tant que passage, le pont possède deux natures. Symbole de transition et de transformation, il marque une rupture entre un état et un autre. Il permet le passage à la vie mais aussi le passage à l’au-delà par la mort. Le pape est un souverain pontife et tient cette appellation du pontifex maximus, le grand constructeur de ponts, titre du plus Grand Prêtre de Rome à l’époque païenne. Ces pontifes sont les intermédiaires entre le plan spirituel et le plan matériel, entre Ciel et Terre.


Après ces larges considérations plutôt "pontifiantes" , Brive semble donc naturellement en résonance avec notre transition, enfin la transition dont on veut parler plus loin.

Avant de s'engager sur le chemin de cette transition, tout d'abord, j'ai choisi de vous livrer quelques propos auxquels je suis sensible :
  • « Ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde. C'est même la seule chose qui se soit jamais produite » [Margaret Mead]
  • « Dans vingt ans vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez » [Mark Twain]
  • « Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique... vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir »  [Dalaï Lama]
  • « On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés »  [Albert Einstein]
  • « C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas » [Victor Hugo]
  • « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas »   [Proverbe Cri (Indiens du Canada)]
  • « Vivons simplement pour que d’autres puissent simplement vivre » [Gandhi]
  • « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »  [Jacques Chirac]
  • « Bien faire les choses est mieux que de seulement bien les dire.  »  [Benjamin Franklin]
  • « J'espère que l'avenir ne va pas être ce qui va arriver mais ce que l'on va en faire » [Nicolas Hulot]
  • « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements »  [Charles Darwin]
  • « Les hommes nouveaux qui changeront notre façon de vivre, ils grandissent actuellement au sein des familles ou sur les bancs des écoles. Il faut changer notre système d'éducation en y introduisant, à chaque âge de la vie, une activité de travail manuel. Nos gosses sauraient ainsi se servir de leurs mains, produiraient des denrées agricoles ou des produits industriels, et apprendraient à les respecter  »  [René Dumont]
  • « Celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème »  [Ghandi]
  • « Ce n'est pas un gage de bonne santé que d'être bien intégré dans une société profondément malade » [Jiddu Krishnamurti]
  • « Créer le monde que nous voulons est un mode d'action bien plus subtil, mais plus puissant que détruire celui dont nous ne voulons plus .»   [Marianne Williamson]
  • « Si la Terre produit assez pour les besoins de chacun, elle ne produit pas suffisamment pour l'avidité de tous »  [Ghandi]
  • « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » [Mark Twain]



REJOIGNEZ la liste CITOYENNE, ECOLOGIQUE, SOCIALE et SOLIDAIRE
L'Atelier de la République 17 rue de la république 19100 Brive
 06 22 65 45 93 danielfreygefondbrive2014@outlook.fr
Réunion les mardis à partir de 20 h 15 ,
les vendredis : permanence vers 11 h

Madeleine Antoine & Daniel Freygefond à l'Atelier de République, têtes de la liste " BRIVE EN TRANSITION"


Le BLOG de la liste : http://danielfreygefondbrive2014.over-blog.com/patience.html
Ce site est un espace d’informations pour tous les habitants de BRIVE dans le cadre des élections municipales de Mars 2014.
Il est géré par les membres de la . Il sera actualisé régulièrement par des articles concernant la vie locale, ou nationale et par un agenda des activités envisagées.


Des mots ou concepts à définir : écologie ,  économie circulaire , résilience urbaine






Principe des villes en transition

Le principe des villes en transition est de réfléchir à des solutions pour tenter de répondre aux problèmes que le changement climatique et le pic pétrolier vont déclencher. Ces problèmes entraîneront des bouleversements que l’humanité peine à imaginer. Plus on attend, plus ces conséquences seront lourdes à porter pour les générations à venir.
Pour les habitants des villes en transition, si on attend que les gouvernements prennent l’initiative, leurs décisions seront trop timides pour changer les choses et arriveront de toute manière trop tard. Si on agit tout seul de son coté, le résultat sera trop minime pour faire une différence. En revanche, si on agit en commun, avec ses voisins par exemple, cela peut être suffisant pour infléchir à temps au niveau local, voire régional, la courbe actuelle qui nous mène vers de sérieux problèmes.
Le point essentiel de ce mouvement est de trouver les moyens de se défaire de la dépendance aux énergies fossiles, tel que le gaz, le charbon ou le pétrole. Plus facile à dire qu’à faire ! Le simple fait de se poser la question, nous amène à nous rendre compte à quel point nous sommes dépendants de ces énergies, pour nous déplacer, nous éclairer, nous nourrir, nous habiller etc. Des commodités que nous trouvons toutes " naturelles ", mais qui pourraient devenir inabordables dans les années futures si nous ne commençons pas à prévoir l’après pétrole, en changeant maintenant notre façon de vivre avec la planète.




En parcourant les lignes de cette page, si le texte passe en inversion vidéo au passage de votre pointeur (ce sont des liens activables),
on pourra consulter les références ou le site hébergeant les informations correspondantes
en cliquant sur ce texte.

EXEMPLE : http://www.festival-transition.coop/  :  Dans de nombreux lieux en France, le Collectif pour une Transition Citoyenne donne rendez-vous aux citoyens le samedi 1er février 2014 pour une journée de mobilisation et d’interpellation des candidats/es aux élections sur les besoins et les envies de la société civile. Cette mobilisation est l’occasion pour les réseaux locaux des nos membres, et d’autres initiatives, de s’unir pour proposer localement des ateliers citoyens : mobiliser les énergies pour générer des actions collectives porteuses d’espoir et forces de propositions.


Sites consultables ou documents téléchargeables dans lesquels on pourra trouver des renseignements utiles sur la TRANSITION ou autres documents qui peuvent être utiles.


http://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/ville-demain/ville-demain.php
Fixés au niveau national, les objectifs de la transition écologique vont devoir se décliner au niveau des territoires. Une étape majeure mais exposée à de nombreuses incertitudes quant à la marge de manoeuvre des différents échelons territoriaux. Pourtant, cette déclinaison conditionnera le mode de vie urbain d'ici 2050. Gestion des déchets, approvisionnement en eau, aménagement du territoire, mobilité, les villes sont au coeur de nombreux enjeux.


http://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article1100
AITEC c’est quoi ? Créée par des urbanistes, économistes, cadres d’entreprises, juristes…, dans une volonté de (re)lier la pratique professionnelle à l’engagement politique, l’Aitec participe à la construction d’une expertise ancrée dans les luttes sociales et à la formulation de propositions alternatives. Depuis, 1983, nous partons du principe qu’une expertise élaborée collectivement à partir de débats contradictoires, peut contribuer à la transformation sociale. Quelques-uns des objectifs que nous nous fixons : - Travailler sur le contenu des propositions alternatives à toutes les politiques qui vont à l’encontre de la garantie des DESCE (droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux) ; - développer les passerelles entre les disciplines et entre les acteurs ; - (re)lier le savoir technique et l’engagement politique ; - Placer l’expertise citoyenne au coeur du processus de décision démocratique, de renforcement de la société civile.


http://www.festival-transition.coop/
Le Collectif pour une Transition Citoyenne donne rendez-vous aux citoyens le samedi 1er février 2014 pour une journée de mobilisation et d’interpellation des candidats/es aux élections sur les besoins et les envies de la société civile. Cette mobilisation est l’occasion pour les réseaux locaux des nos membres, et d’autres initiatives, de s’unir pour proposer localement des ateliers citoyens : mobiliser les énergies pour générer des actions collectives porteuses d’espoir et forces de propositions.Le samedi 1er février « prenons notre avenir en mains »


http://ecolo-ethik.org/comment-financer-la-transition-ecologique/
Comment financer la transition écologique ?  Par Gaël Giraud, Directeur de recherche au CNRS, Centre d’Economie de la Sorbonne, Ecole d’Economie de Paris, LabEx REFI (Régulation Financière). Membre du Conseil scientifique d’Ecolo-Ethik ; Une proposition de financement originale, portée par le Comité des experts pour le Débat National sur la Transition Ecologique. Celle-ci consiste, en s’inspirant du précédent de la SFEF en 2008, à créer une société privée, la SFTE, capable d’accorder la garantie publique à des prêts longs et à bas taux, flêchés vers la rénovation thermique des bâtiments publics.


http://villesentransition.net/transition/outils/outil_n07_tirer_le_meilleur_parti_de_vos_evenements_publics
 Voici quelques idées pour vos projections ou conférences : généralement, juste avant le film ou la conférence et encore juste après, nous invitons les gens à se tourner vers leur voisin et à parler cinq minutes chacun, puis à écouter l’autre. Sur un mur proche de la sortie, nous fixons - plusieurs feuilles mobiles de réunion collées ensemble, et les gens peuvent y écrire leurs commentaires.


http://www.alternatives-economiques.fr/les-cooperatives-d-activites-et-d-emploi_fr_art_350_27917.html
Coopératives d'activités et d'emploi (CAE) créées en 1995. Elles s'adressent à des personnes désireuses de créer leur entreprise, qui cherchent à tester la viabilité de leur projet. Elles offrent à ces porteurs de projet, en principe des demandeurs d'emplois, un lieu d'accueil et un statut : elles vont plus loin que les pépinières et autres couveuses d'entreprises, en leur permettant d'être à la fois entrepreneur et salarié de la coopérative. Le porteur de projet sort ainsi de sa solitude. De même que la Scop traditionnelle réunit des salariés-associés autour du même projet, la CAE réunit des entrepreneurs-salariés dont les activités peuvent, ou non, avoir des liens entre elles.

http://www.coredem.info/
 La Coredem est un espace ouvert et multiple de partage des savoirs et de pratiques par et pour les acteurs de changement. Elle cultive l’information partagée en tant que catalyseur d’initiatives, de réflexions critiques pour porter et élever des propositions au sein d’un large panel d’associations, de syndicats, de médias indépendants et d’instituts de recherche. Pour la Coredem, il importe de favoriser des liens privilégiés entre ces acteurs. Lancé en mai 2009 à l’initiative de Ritimo et de la FPH (Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme), la Communauté des sites ressources pour une démocratie mondiale (Coredem) rassemble des organisations qui ont décidé de se fédérer, de mutualiser leurs informations et analyses et de faciliter l’accès à leurs ressources documentaires respectives. Ils sont rassemblées par les constats communs : - L’information est un bien commun ce qui, dans la tradition des logiciels libres, se traduit dans les concepts d’émancipation et de partage de la connaissance ; - L’information est un bien stratégique qui se multiplie en se partageant ; - Les techniques actuelles de l’information et de la communication multiplient l’accès aux connaissances ; - Le partage des savoirs, l’échange d’expériences nées de l’action, la sélection d’informations pertinentes pour un changement social, tout ceci fait partie sont parties intégrantes des conditions de la démocratie.



http://www.colibris-lemouvement.org/agir/guide-tnt/developper-une-ceinture-maraichere-autour-des-villes
http://www.colibris-lemouvement.org/agir/guide-tnt/mettre-en-place-une-filiere-de-gestion-des-dechets

http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-3850.html
Cultures en transition: Un film de Nils Aguilar : A Cuba, en Angleterre, en France, la transition culturelle est en cours vers un futur dépassant l’insécurité alimentaire et les désastres écologiques. Le film donne à voir des alternatives répondant à la triple menace du changement climatique, de la raréfaction du pétrole et des crises économiques. Les solutions sont simples, modiques et écologiques. Du balcon-potager à l’agriculture nationale, elles favorisent les économies locales, les liens de voisinage, la résistance aux chocs extérieurs et la libre diffusion des savoirs. La transition n’est pas une révolution mais une évolution, inspirée de notre histoire. C’est un projet convivial à l’opposé de l’exploitation industrielle. L’agriculture y devient la clé de voûte de la culture.

http://www.youtube.com/watch?v=xHCWOzZT4Y4&feature=youtu.be
VIDÉO : Exemple de village en transition : Ungersheim en Alsace

http://www.caissedesdepots.fr/fonds-national-damorcage-400-meur.html.html
Fonds national d’amorçage (FNA) a pour but de contribuer à l’émergence de PME innovantes dans les secteurs définis par la stratégie nationale pour la recherche et l’innovation (SNRI).

http://www.synergiz.fr/la-resilience-des-systemes-urbains/
La résilience des systèmes urbains : résilience : le temps nécessaire à un système pour retourner à un état d’équilibre stable suite à un stress ou une perturbation exogène

http://www.alimenterre.org/ressource/transition-agricole-et-alimentaire-alternatives-nourrir-monde
Alimenterre : Le numéro d’Alternatives Economiques réalisé en partenariat avec le CFSI est consacré au «mouvement vers la transition agricole». Il y a urgence à réhabiliter l’exploitation familiale et à promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement produisant des aliments plus sains et sûrs. Cette transition cherche à faire d’une pierre deux coups : d’une part assurer l’alimentation de la planète à moyen et long terme, et d’autre part, éradiquer la faim qui, paradoxalement, touche majoritairement les agriculteurs.Transition agricole et alimentaire - Des alternatives pour nourrir le monde

http://www.socioeco.org/bdf/fr/corpus_publication/fiche-publication-840.html
LIVRE : Les auteurs de cet ouvrage ne sont pas de ceux qui s’estiment plus profonds en annonçant le pire. Au contraire, notre conviction partagée, à Alternatives Économiques comme à l’Institut Veblen, est que la vraie lucidité consiste à rechercher des solutions et non à se faire le chantre de la catastrophe annoncée ...


http://www.socioeco.org/bdf/fr/corpus_publication/fiche-publication-263.html
Manifeste négaWatt. Réussir la transition énergétique : se chauffer, s’éclairer, se déplacer, faire fonctionner tous les appareils qui nous entourent : l’énergie est au cœur de nos vies à tel point que nous n’en percevons pas les limites et que nous vivons dans l’illusion d’un monde aux ressources infinies. Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles, les bouleversements climatiques, les catastrophes écologiques (Amoco Cadiz ou Tchernobyl hier, Deep Water Horizon et Fukushima aujourd’hui) sont autant de signaux d’alerte qui ne laissent plus la place au doute : il est nécessaire et urgent de changer notre manière de consommer et de produire l’énergie.


http://www.amisdelaterre.org/Mines-urbaines-une-option-pour.html
Mines urbaines : une option pour pallier la pénurie de métaux ? Exemple traité par Les Amis de la Terre, France


http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/82/57/79/PDF/2012-Dico_Mondialisation_Intro.pdf
Mots de la Mondialisation


http://www.parismatch.com/Actu/Economie/L-avenir-sombre-de-l-or-noir-540792
L'Amérique, dopée par sa production de pétrole, rêve à nouveau d'indépendance énergétique. Le monde s'apprête à lui emboîter le pas sur le chemin de l'exploitation des hydrocarbures non-conventionnels. Mais dans l'euphorie, certains experts voient toujours l'avenir en noir.


http://www.biodiversite-positive.fr/resilience/
Résilience


http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9silience_(%C3%A9cologie)
Résilience sur Wikipedia


http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Rifkin
Rifkin Jérémy


http://www.veblen-institute.org/IMG/pdf/smart_csos_report_fr.pdf
Stratégies pour la Grande Transition(PDF - 1 Mo) : L ’Institut Veblen participe au réseau international d’organisations de la société civile, "Smart SCOs", dont le travail se focalise sur les stratégies de changement la transition social-écologique. Le rapport ci-après (en français) présente la démarche.


http://www.alimenterre.org/ressource/transition-agroecologique-comment-depasser-obstacles-a-diffusion-pratiques
Transition agroécologique :
comment dépasser les obstacles à la diffusion des pratiques ?


http://www.alliancesud.ch/multimedia/spip.php?article120
VIDEO: En Transition" est le premier film sur le mouvement de transition. Ce mouvement est celui des communautés locales répondant avec créativité, imagination et humour aux problèmes du pic pétrolier et du changement climatique


http://www.politis.fr/La-Troisieme-Revolution,13735.html
C’est un très beau, très fort texte de l’archéologue et écrivain Fred Vargas, qui date déjà de trois ou quatre ans, mais que l’actualité  de ces dernières semaines rend plus actuel que jamais ; et, de nouveau, il circule beaucoup sur le net...


http://www.biodiversite-positive.fr/lurbain-lecologie-la-ville-la-biodiversite/
L’urbain et l’écologie, la ville et la biodiversité.  Pourquoi la ville est un écosystème ?


http://www.reseautransition.be/
Villes et communautés en transition : Belgique


http://www.quebecentransition.org/
Villes et communautés en transition : Québec


http://transitiongeneveregion.net/
Villes et communautés en transition : Suisse


http://villesentransition.net/
Villes et communautés en transition : Totnes (Angleterre), la première ville de transition Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en septembre 2006 dans la petite ville de Totnes. L'enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd'hui plus de 250 initiatives de Transition dans une quinzaine de pays réunies dans le réseau de Transition (Transition Network)


http://www.transitionfrance.fr/
Villes et Territoires en Transition France


http://www.zonesmutantes.com/2012/05/09/la-ville-la-campagne-et-les-mailles-du-reseau/
L’opposition entre ville et campagne n’est plus le facteur déterminant de l’organisation du territoire. Nous assistons à une hégémonie des logiques métropolitaines et à l’influence grandissante des dynamiques de réseau. De ce fait, le territoire est amené à définir sa stratégie de développement en terme d’insertion dans les flux et les échanges de toutes natures résultant de l’activité humaine....


http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3434
Pierre Donadieu est géographe et agronome, professeur à l’Ecole nationale supérieure du paysage (Versailles) et chercheur Inra, à l’Unité SAD-APT (Paris-Grignon), équipe Proximités.
Spécialiste des processus de transformations des paysages et des politiques publiques de qualification de ces paysages, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont : "Campagnes urbaines", en 1998 ; "Le paysage entre natures et cultures", en 2007 ; et, tout récemment, "Sciences du paysage", entre théories et pratiques (Lavoisier, Ed Tec & Doc, 2012).
Pierre Donadieu : "La question que je vais poser est la suivante : quelles forces économiques, sociales, culturelles produisent les paysages qui nous intéressent ? Je ne vais pas parler des paysages des campagnes profondes comme on les appelle souvent. Je vais évoquer les paysages dans un périmètre que l’on nomme la région urbaine ou l’aire urbaine...."


http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3721
Les circuits-courts et de proximité font désormais figure d’alternative sérieuse, à l’heure où le modèle agroindustriel est en proie à de vives critiques. De plus en plus présents dans les projets de développement territoriaux, ils sont censés permettre aux agriculteurs de reprendre en main leur activité, et aux consommateurs de renouer des liens, distendus, avec la production....


http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbioville/bioville.html  
Video : la nature dans l'espace urbain

http://www.congrestransitiondurable.org/files/files/Recueils/theme-4-couleur.pdf
1ER CONGRÈS INTERDISCIPLINAIRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE  ; QUELLE TRANSITION POUR NOS SOCIÉTÉS ?
Très long document avec à partir des pages 152 : Sur quelles représentations fonder la transition écologique ? par Dominique MEDA


http://www2.cndp.fr/archivage/valid/724/724-94-102.pdf
La rivière en ville, le cas de Nevers : Nous allons explorer les relations étroites qui unissent la ville à sa rivière, mais aussi à ses affluents....


http://developpementdurable.revues.org/5153
Sujet qui propose d’esquisser les différents enjeux liés au croisement des notions de biens communs et de propriété dans une économie mondialisée. Dans un premier temps un cadrage terminologique est présenté autour de termes juridiques qui font écho à des notions courantes dans l’analyse économique ; il s’agit de montrer l’intérêt d’articuler plusieurs disciplines autour de la question des liens entre biens communs et propriété. Dans un deuxième temps, quelques éclairages sont donnés sur les différentes conceptions des biens communs et des biens publics dits mondiaux ; on cherche ici à souligner à la fois la diversité, voire l’hétérogénéité des approches mais aussi les convergences entre celles-ci. Des perspectives sont ensuite initiées autour des contributions croisées que peuvent apporter les approches institutionnalistes, éthiques et d’économie politique...


les biens communs : 
http://www.zonesmutantes.com/2012/05/09/la-ville-la-campagne-et-les-mailles-du-reseau/


http://isapivron.over-blog.com/article-enrayer-la-desertification-commerciale-de-coeur-de-ville-et-encourager-la-diversite-99699111.html
Face à cette situation de déséquilibre, les collectivités disposent d'un certain nombre de moyens.
On peut penser notamment au SCOT (le schéma de cohérence territoriale) précisément en cours d'élaboration au niveau du Pays du Mans et dont l'une des composantes, le DAC (document d'aménagement commercial) devenu obligatoire avec la Loi Grenelle 2 de Juillet 2010, traitera à terme précisément de diversité commerciale, de  revitalisation du Centre Ville, de maintien du commerce de proximité etc ...
De manière plus directe, il reste toujours la possibilité aux collectivités de s'appuyer sur la Loi Dutreil du 2 Août 2005, laquelle autorise la préemption des fonds de commerce, artisanaux et des baux commerciaux lors des mutations à titre onéreux pour peu que lesdites collectivités aient instauré ce droit sur un périmètre déterminé.
Cette technique permet notamment aux municipalités de rétrocéder les fonds ainsi préemptés en privilégiant par exemple l'implantation de tel ou tel type de commerce.


http://www.actu-environnement.com/ae/news/transition-ecologique-paysages-vision-transversales-20542.php4
S'appuyer sur les paysages pour orienter les transitions : Et si le dénominateur commun des transitions écologique, agricole, énergétique etc. était le paysage ? Celui-ci éviterait de rester dans une approche technique et spécialisée et permettrait d'avoir une vision transversale de ces problématiques.

http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/municipales-2014-election/conseils-communautaires-regles-election-repartition-sieges-entre-communes.html
Pour la première fois les 23 et 30 mars 2014, les citoyens éliront à l’aide d’un même bulletin de vote leurs conseillers municipaux et leurs conseillers communautaires. Ces derniers représentent les communes au sein des organes délibérants des groupements intercommunaux dont elles sont membres. Jusqu’à présent, ils étaient désignés par les conseils municipaux.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000026968843&idSectionTA=LEGISCTA000006143285&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20140130
préemption et réserve foncière
http://www.outil2amenagement.certu.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/C-Guide-action-fonciere_reserves_foncieres_cle7bd1ec.pdf



http://www.actu-environnement.com/ae/news/crise-pratiques-environnementales-menages-20545.php4
La crise modifie les pratiques environnementales des ménages : Les dernières enquêtes de l'Ademe soulignent l'influence de la crise économique sur les ménages notamment sur les économies d'énergie et les travaux de rénovation thermique. L'éco-consommation des Français se développe parallèlement.


http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/municipales-2014-election/conseils-communautaires-regles-election-repartition-sieges-entre-communes.html

L’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct doit permettre de renforcer la légitimité démocratique des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre : métropoles, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de commune.
Les nouvelles règles pour l’élection des conseillers communautaires ont été posées par la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales et la loi du 17 mai 2013 relative à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux, des conseillers communautaires et modifiant le calendrier électoral. Les modalités de répartition des sièges entre communes au sein des conseils communautaires ont également été revues par la loi du 16 décembre 2010, modifiée par la loi du 31 décembre 2012 relative à la représentation communale dans les communautés de communes et d’agglomération.
L’élection des conseillers communautaires : les listes de candidats

Les conseillers communautaires sont élus dans le cadre de la commune, mais le mode de scrutin diffère selon le nombre d’habitants de la commune considérée.
Communes de moins de 1 000 habitants : pas de liste spécifique
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les citoyens éliront leurs conseillers municipaux et leurs conseillers communautaires à l’aide d’un bulletin de vote ne mentionnant que la liste des candidats aux élections municipales. Les conseillers communautaires seront désignés parmi les membres du nouveau conseil municipal élu, suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire.
Communes de 1 000 habitants et plus : obligation d’établir une liste de candidats
Dans les communes de 1 000 habitants et plus, les citoyens utiliseront un bulletin de vote mentionnant une liste de candidats aux élections municipales, ainsi que la liste de candidats au mandat de conseiller communautaire qui lui est liée ("liste intercommunale").
La loi prévoit que "nul ne peut être conseiller communautaire s’il n’est conseiller municipal ou conseiller d’arrondissement" (article L.273-5 du Code électoral). Aussi, la liste de candidats au mandat de conseiller communautaire doit être établie sur la base de la liste de candidats aux élections municipales qui lui correspond ("technique du fléchage"). Elle peut en différer, mais dans des limites très restreintes :
Les candidats doivent figurer dans le même ordre que celui de la liste de candidats aux élections municipales.
Les candidats présentés dans le premier quart de la liste intercommunale doivent figurer, de la même manière et dans le même ordre, en tête de liste municipale.
Tous les candidats de la liste intercommunale doivent figurer au sein des trois premiers cinquièmes de la liste municipale.
A l’issue du vote, les sièges de conseiller communautaire de la commune sont répartis entre les différentes listes selon le même mode de scrutin que celui appliqué lors de l’élection des conseillers municipaux : la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges à pourvoir et les autres sièges sont distribués à la proportionnelle à la plus forte moyenne entre les listes ayant recueilli au moins 5% des suffrages exprimés. Pour chacune des listes, les sièges sont attribués dans l’ordre de présentation des candidats.
Nombre et répartition des sièges au sein du conseil communautaire

Les règles en matière de représentation des communes au sein des organes délibérants des EPCI ont été posées par les lois du 16 décembre 2010 et du 31 décembre 2012. Jusqu’alors, de telles règles n’existaient pas : les élus étaient libres de fixer le nombre des conseillers communautaires pour chaque commune et, par conséquent, l’effectif total du conseil communautaire.
Les nouvelles règles en vigueur figurent à l’article L5211-6-1 du Code général des collectivités territoriales (CGCT). Ces règles s’imposent aux métropoles et aux communautés urbaines. En revanche, les communautés d’agglomération et les communautés de commune ont la possibilité d’y déroger au moyen d’un accord local. A défaut d’un tel accord, les règles du CGCT s’appliquent.
Métropoles et communautés urbaines : des règles incontournables
Le nombre de sièges de conseillers communautaires est fonction du nombre d’habitants de l’EPCI : de 16 conseillers pour les EPCI de moins de 3 500 habitants, jusqu’à 130 conseillers pour les EPCI de plus d’un million d’habitants.
Les sièges à pourvoir sont répartis entre les communes à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, c’est-à-dire proportionnellement au nombre d’habitants de chaque commune. Le nombre d’habitants à retenir pour chaque commune est fixé par le décret du 27 décembre 2013 authentifiant les chiffres des populations des communes de métropole et des départements d’outre-mer.
A l’issue de cette répartition :
Un siège est attribué, au delà de l’effectif fixé par l’article L5211-6-1 du CGCT, aux communes qui n’ont pu bénéficier d’un siège.
Une commune ne peut se voir attribuer plus de la moitié de l’ensemble des sièges à pourvoir.
Une commune ne peut se voir attribuer un nombre de sièges supérieur à celui de ses conseillers municipaux.
Les communes peuvent convenir d’augmenter le nombre total de sièges au conseil communautaire dans une limite de 10%. Suite à cette décision, une commune d’une communauté urbaine ou d’une métropole peut se voir attribuer un nombre de sièges supérieur à la moitié des sièges de l’organe délibérant.
Communautés d’agglomération et communautés de commune : possibilité de conclure un accord local
Les communautés d’agglomération et les communautés de commune ont la possibilité de déroger aux règles de répartition posées par l’article L5211-6-1 du CGCT, à condition qu’un accord soit accepté :
soit par les 2/3 au moins des conseils municipaux des communes représentant la moitié de la population de l’EPCI,
soit par la moitié des conseils municipaux des communes représentant les 2/3 de la population de l’EPCI.
Les modalités de répartition des sièges de conseiller communautaire fixées par l’accord (définition de strates démographiques, répartition égalitaire des sièges, etc.) doivent toutefois respecter certains critères :
la répartition doit tenir compte de la population de chaque commune,
chaque commune dispose d’au moins un siège et aucune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges du conseil communautaire,
le nombre de sièges total ne peut dépasser de plus d’1/4 l’effectif défini par l’article L5211-6-1 du CGCT



http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=11837CCF03B67BB5F09ECB0BC4E1B1B81271317976954.pdf
Un document PDF de 228 pages (8Mo) téléchargeables à l'adresse ci dessous :

Construire et mettre en oeuvre un GUIDE MÉTHODOLOGIQUE PLAN CLIMAT-ENERGIE TERRITORIAL (= PCTE),  constitue le premier document mis à disposition des chefs de projet et chargés de mission des collectivités pour les aider dans l’élaboration du Plan Climat de leur territoire.








QUELQUES TEXTES SUPPLÉMENTAIRES

Aménager des rivières en ville comporte des spécificités liées à la variété des usagers du cours d'eau et de ses abords et aux raisons souvent multiples de l'aménagement: protéger les riverains contre les inondations, améliorer la qualité de l'eau, revaloriser un quartier, restaurer des sentiers sur les berges pour assurer une continuité piétonne, créer une coulée verte, ou encore reconquérir la qualité écologique et paysagère de «l'espace-rivière». Si un problème à résoudre est souvent l'élément déclencheur de l'aménagement d'une rivière, ensuite celui-ci doit s'organiser en fonction d'un dessein général d'aménagement, d'une vision globale et paysagère. L'objet de ce document est double: partager des expériences situées dans des villes ou à leur périphérie, et aider les maîtres d'ouvrage et les conducteurs d'opération à monter leur projet d'aménagement.



Principes Fondamentaux d'institutions de bassins de ressources communes
Eleonor Ostrom a identifié huit "principes fondamentaux" la création et le maintien d'un bassin de ressource communes
1 des limites nettement définies (impliquant une exclusion des entités externes ou malvenues)
2 des règles bien adaptées aux besoins et conditions locales et conformes aux objectifs
3 un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles
4 une gouvernance effective et redevable à la communauté vis-à-vis des appropriateur
5 un système gradué de sanction pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté
6 un système peu couteux de résolution des conflits
7 une auto détermination reconnue des autorité extérieures
8 S'il y a lieu, une organisation à plusieurs niveaux de projet qui prend toujours pour base ces bassins de ressources communes.



Résilience [ de Christina Aschan-Leygonie]
La résilience est une notion utilisée à l’origine en physique pour désigner la résistance d’un matériau au choc. En écologie, elle prend un sens différent : dans son acception traditionnelle, elle mesure le temps de retour à l’équilibre d’un système après une perturbation. Depuis les années 1970, sa définition a beaucoup changé. Celle qui est communément admise aujourd’hui est formulée par Holling (1973), qui définit la résilience comme la capacité d’un système à pouvoir intégrer dans son fonctionnement une perturbation, sans pour autant changer de structure qualitative.
La définition traditionnelle de la résilience en écologie repose sur l’idée d’un système en équilibre stable dont le comportement est prévisible, et dans cette acception, la résilience devient équivalente à la notion de stabilité d’un système autour d’un point d’équilibre. L’acception récente de la résilience, repose sur l’idée qu’après une perturbation le système n’est pas marqué par un retour à l’équilibre, expression d’un comportement de résistance, mais réagit au contraire de manière souvent positive, créatrice, grâce à de multiples changements et réajustements. La résilience est la propriété d’un système qui, adaptant sa structure au changement, conserve néanmoins la même trajectoire après une perturbation. Ainsi, le système préserve sa structure qualitative et partant, ses propriétés macro-géographiques s’il s’agit d’un système. Le terme de résilience implique donc que le système maintienne sa structure et assure sa continuité, non pas en préservant un équilibre immuable ou en revenant au même état qu’avant la perturbation, mais au contraire en intégrant des transformations en évoluant. Dans cette perspective le changement, et la perturbation qui le déclenche, sont des éléments inévitables et parfois nécessaires à la dynamique du système et à son maintien. Selon cette approche, la perturbation n’est pas forcément un "traumatisme", mais au contraire partie prenante du fonctionnement même si localement, à l’intérieur du système, les effets peuvent être difficiles à assimiler par certains de ses éléments ou individus.

Cette signification du concept de résilience va donc à l’encontre du point de vue traditionnel selon lequel une seule situation en équilibre peut être envisagée dans un système ouvert. La résilience est un concept qui s’intègre dans le cadre théorique des structures dissipatives et des systèmes complexes loin de l’équilibre, développé en particulier par l’École de Bruxelles. Aujourd’hui, les limites du paradigme basé sur l’équilibre pour des systèmes ouverts et l’idée que les systèmes sont que très rarement en équilibre et pour peu de temps sont généralement admises. Elle repose sur l’idée qu’il existe au contraire plusieurs situations possibles qui impliquent aussi la possibilité pour un système de se situer loin de l’équilibre sans pour autant s’effondrer.

La résilience rejoint la problématique du développement durable. En effet, on constate depuis une dizaine d’années que le développement durable (une notion éminemment politique), et la résilience (surtout employée dans le monde des chercheurs), sont très souvent évoqués dans les mêmes contextes. Depuis que la notion de développement durable a pris de l’ampleur dans les contextes politiques nationaux et internationaux, les travaux de recherche sur la résilience des systèmes se sont multipliés.



SCÉNARIOS POUR DES RÉGIONS AGRI-URBAINES (PUBLICATION ORIGINALE)
EXPOSÉ DE PIERRE DONADIEU, GÉOGRAPHE ET AGRONOME, PROFESSEUR À L’ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DU PAYSAGE (VERSAILLES)

Scénarios pour des régions agri-urbaines

Pierre Donadieu. En 1994, Jean Viard dans « La Société d’archipel » écrivait : « Ville et urbanité ne se recoupent plus clairement, l’urbanité a franchi les limites matérielles de la première, pour tendre à ce que Lewis Mumford, un théoricien de l’urbanisme américain appelait la « Cité invisible » qui est un au-delà de la ville aux frontières floues, somme des territoires d’archipel des gens en relation directe avec la ville. ». Jean Viard avait déjà tout dit et il l’avait même écrit avec « La campagne inventée » en 1977. C’est-à-dire que ces mouvements qu’il nous a présentés, cette accélération de la société, représente une dynamique qui est en cours sous nos yeux mais n’entraîne pas chez les acteurs politiques et chez les acteurs sociaux de prise de conscience réactive pour s’adapter à cette transformation. Car ce qu’il a décrit comme une dynamique essentiellement sociale est une dynamique dont, finalement, nous ne prenons pas conscience. Il y a une rupture qui est inconsciente. On réagit beaucoup plus vivement lorsqu’il y a une grande tempête, lorsqu’il y a un événement naturel, un séisme. Il y a, à ce moment là, une grande émotion collective. Mais lorsque se produit une transformation lente et imperceptible des villes et des campagnes, nous n’en prenons pas conscience car elle n’est pas terrifiante. Et c’est cela qui pose problème et qui fait qu’aujourd’hui nous sommes extrêmement résistants à toute adaptation.

Paysages sous influences

Ce que je vais vous présenter en termes de scénario, c’est en fait la réponse à une question : comment est-ce que cette société qui ne veut pas s’adapter change pourtant malgré elle ? Comment les rapports à l’espace et à la nature de cette société, c’est-à-dire au paysage, peuvent-ils être décrits, très succinctement, selon les directions prises ? Car entre ces directions possibles, il est nécessaire d’arbitrer et cet arbitrage implique les pouvoirs politiques. Le pouvoir politique républicain, celui du débat démocratique, c’est aussi celui des débats locaux au niveau des régions urbaines dont je vais parler. Car les décisions locales ne renvoient pas toujours à la centralité gouvernementale qui prend soin de produire un discours d’apaisement.

Donc la question est là et Jean Viard l’a bien dit : Comment cette société rurale qui n’avait que très peu réagi à son support matériel de vie et de production, la campagne, comment la concentration en Europe de 80% de la population dans les villes et les régions urbaines entraîne-t-elle un autre rapport entre ville et campagne, qui est aujourd’hui en construction. Même si ce n’est pas une construction aussi rapide, aussi réactive qu’on pourrait l’imaginer. Ce que je vais vous apporter, c’est le point de vue d’un géographe des paysages.

La question que je vais poser est la suivante : quelles forces économiques, sociales, culturelles produisent les paysages qui nous intéressent ? Je ne vais pas parler des paysages des campagnes profondes comme on les appelle souvent. Je vais évoquer les paysages dans un périmètre que l’on nomme la région urbaine ou l’aire urbaine. Il s’agit d’une notion qui apparaît aujourd’hui chez les scientifiques et qui consiste à dire que la ville ancienne, compacte n’est plus opérationnelle. Donc, il faut prendre en compte l’agglomération avec l’espace non urbanisé, non construit, qui dépend de la ville où plus exactement que la ville devrait s’approprier de manière plus hiérarchisée, plus explicite, plus claire, plus débattue, plus démocratique. De façon à ce que les acteurs qui vivent sur ces espaces, acteurs forestiers, mais surtout acteurs agricoles, puissent être effectivement associés à la vie urbaine, à sa sécurité, à son alimentation, à son confort et à ses loisirs.
D’où la question : comment les espaces agricoles, jardinés, naturels aussi comme les cours d’eau et les étangs, peuvent-ils être associés à la ville dans un périmètre qu’on appellera « la région urbaine » et pour lequel finalement le terme le plus efficace pour désigner ces espaces est la notion d’infrastructure. Et je parlerai d’infrastructure de nature et de paysage au sens très large c’est-à-dire d’espaces non bâtis qui vont être produits selon les trois scénarios que je vais vous expliquer très brièvement.

Des villes agricoles aux villes-natures : trois types de paysages

En fait, je distingue trois modèles correspondant habituellement à trois types de paysages. A trois processus géographiques différents qui produisent ces paysages. Et qui avec les acteurs politiques, économiques, privés ou publics sont à l’origine des productions de ces formes paysagères.
Le premier modèle correspond aux villes agricoles qui ont gardé à leur périphérie ou parfois à l’intérieur du tissu urbain des entreprises agricoles soumises à toutes les difficultés qui ont été citées. Qui sont souvent spécialisées comme dans la région de Toulouse où dans la région parisienne et sont essentiellement de céréaliculture mais qui peuvent être aussi d’élevage ou de viticulture. Cette agriculture a été rejointe par la ville, au cours de l’étalement urbain, par l’agrandissement des villages et des bourgs autour des villes. Et pour l’essentiel, les agriculteurs dans ces types d’agricultures ne se préoccupent pas de la ville et de ses marchés. Leurs marchés sont nationaux, régionaux parfois, mais aussi internationaux. Ces villes agricoles existent par exemple comme villes viticoles dans la région bordelaise ou autour de Montpellier.

Un deuxième type de villes correspond à ce que j’appelle les villes-natures ou agro-écologiques où la question de la nature va se poser et où la modification des produits dans la direction de l’agriculture biologique va nous interpeller ; questions posées par les consommateurs, questions posées également par les habitants de ces régions. Dans ces villes l’agriculture et les entreprises agricoles vont de plus en plus se tourner vers les biens environnementaux et les services alimentaires et de loisirs à la ville. Le marché se déplace schématiquement vers la production de biens environnementaux, de biens de nature et de ses services. Par exemple : l’équitation, les fermes pédagogiques, les circuits courts de commercialisation, les cueillettes directes, le maraîchage, etc. ; toutes ces évolutions qui touchent des entreprises agricoles et qui sont apparues dans toute l’Europe, persistent et se développent.

Et puis, il y a ce que j’appellerai la ville jardin où la ville paysage, c’est-à-dire une ville dans laquelle il n’y a plus d’agriculteur au sens évoqué précédemment mais où le relais des biens de nature, des services de nature, des services de loisirs, des services de paysage est assuré par les services publics, les services techniques des espaces verts, les services municipaux.

Désagricolisation, naturalisation, paysagement : ces processus qui transforment la région urbaine

Voilà les trois modèles. Dans lesquels il y a trois types de processus géographiques qui sont à l’œuvre. Pour lesquels on n’arbitre pas en général sur la manière dont ils doivent se hiérarchiser dans les collectivités. Il y a d’abord ce que j’appelle tout simplement la « désagricolisation », la disparition progressive de ces agriculteurs remplacés par des praticiens de plus en plus urbains qui sont de plus en plus nombreux et plus jeunes. Cette « désagricolisation » se fait par le relais des services techniques municipaux qui sont en situation non plus de produire des jardins publics mais finalement de gérer des terrains acquis par la puissance publique et qui vont devoir rester dans ses infrastructures agroforestières et être gérés selon des modalités différentes de l’échange commercial habituel.
« Désagricolisation » mais aussi « reagricolisation » c’est-à-dire selon un projet politique, un projet agri-urbain qui permet de réinstaller des agriculteurs qui ont envie collectivement ou de manière plus individuelle, de se tourner vers ces marchés des régions urbaines.

Il y a aussi un deuxième type de processus que j’ai appelé la naturalisation. C’est-à-dire l’introduction dans les pratiques agricoles de production de biens et de services de nature, de biens environnementaux, ne serait-ce que par rapport aux questions planétaires que sont celles du réchauffement climatique, de la séquestration du carbone, de la biodiversité. Ces questions sont posées à la fois aux citoyens, aux habitants et aux pouvoirs publics locaux : ces derniers étant bien sûr le relais quand cela existe des mesures gouvernementales dans ce domaine. Naturalisation et verdissement de la ville augmentent les espaces d’infrastructures vertes et aquatiques et en principe contribuent à une meilleure habitabilité de la région urbaine.
La naturalisation de la ville suppose sa dénaturalisation qui est le processus inverse. Celui-ci va s’effectuer au profit de modèles d’urbanité beaucoup plus classiques : le bâti et les espaces verts comme les jardins et les parcs publics. Car le dernier processus qui affecte les apparences de la ville est celui du paysagement (du « landscaping ») c’est-à-dire de la production du décor. Il a pour objet la mise en formes urbaines et produit une meilleure attractivité de l’espace public, de l’agglomération, de la région urbaine par rapport à tous les phénomènes de concurrence qui existent entre ces agglomérations au niveau d’une région. Il existe des concurrences entre les villes et finalement la plus attractive, c’est celle qui va à la fois accueillir des entreprises et attirer de nouveaux habitants.

Voilà les différents processus qui transforment la région urbaine : désagricolisation et réagricolisation, naturalisation et dénaturalisation, paysagement et dépaysagement ; tous ces processus sont à l’œuvre et sont en mesure de contribuer à interpréter l’état et la dynamique des espaces urbains et périurbains. Ainsi que les rapports sociaux et politiques liés à la production de ces espaces et qui aujourd’hui doivent être débattus dans le cadre d’un contrat périurbain nouveau entre villes et campagnes.

L’inversion du regard porté sur la ville et la campagne, un point essentiel

Je vais terminer sur deux aspects : Il existe depuis quelques années l’idée d’une inversion du regard sur la campagne comme sur la ville. Cette inversion du regard émerge dans le cadre des nouveaux contrats que nous évoquons, de cette autre façon de vouloir produire les nouveaux quartiers collectivement avec les politiques, les acteurs publics et privés. Il y a une condition essentielle à ce changement qui est cette inversion du regard que je vais résumer.

Car il y a deux types d’inversions, celle des urbanistes, des services techniques des villes qui leur permet de voir l’espace agricole périurbain, intra urbain, non pas comme un espace de réserve foncière mais comme un espace d’infrastructures vertes durables communes à la ville et à la campagne. Cette approche est extrêmement difficile dans la culture urbaine et dans la culture des services de la ville parce que tout simplement la culture agricole n’est pas présente dans la formation des praticiens urbains et cette déficience est un handicap considérable.
Une deuxième inversion du regard, symétrique, existe qui est celle des agronomes et celle des agriculteurs vis-à-vis du milieu urbain et vis-à-vis de la demande sociale. Elle existe aujourd’hui et se construit à travers les jardins communautaires, les jardins partagés et autant d’initiatives locales qui réclament aujourd’hui une évolution des métiers pour faire apparaître une autre façon d’être agriculteur ou horticulteur dans la ville, avec la ville et pour la ville.

Je terminerai par quelque chose qui me paraît tout à fait essentiel : le mot qui résume le mieux la condition de ces contrats c’est la reconnaissance, la reconnaissance mutuelle des acteurs que je viens d’évoquer.

Pierre Donadieu
Conférence donnée dans le cadre de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France, "Villes et campagnes à la croisée de nouveaux chemins. Vers un nouveau contrat villes-campagnes". Cette journée a été organisée par l’Académie d’Agriculture de France, avec le concours de la Mission Agrobiosciences et le soutien de la Région Midi-Pyrénées, le 23 mai 2012 à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées (Toulouse).


La place des petites rivières en ville : un thème venu d'ailleurs qui porte des réflexions :

Objectifs des rencontres du Groupe de Travail (GT) :

• Transferts de connaissance entre les scientifiques (règlementaire, fonctionnement des hydrosystèmes, histoire, écologie) et les gestionnaires pour resituer les enjeux, les choix techniques ou de conception
• Les enjeux autour du changement climatique
• Une recherche du sens autour de la réapparition de la rivière et du phénomène urbain (en considérant l’eau mais aussi le sol et le territoire)
• Le rapport à la rivière urbaine
• Les valeurs autour de ces cours d’eau :
> La découverte des milieux
> Un patrimoine, une identité, un repère
> Une structuration de l’espace, un parcours pour sortir de son quartier, avec une multiplicité des valeurs : pédagogique, identitaire pas seulement les services écosystémiques

Le thème, ses objectifs
• Les rivières urbaines
> Que peut-on faire sur ce type de cours d’eau (avec les débits, les variations qui n’ont rien de naturel, une hydraulique sous contrôle)?
> Comment aborder la rivière entre un écosystème « parfait » et la fontaine ?
> Quelles valeurs sont données à la rivière ?
> Comment penser les usages existants, les maintenir, les faire évoluer ?
• La réouverture d’une rivière en milieu urbain
> Qu’est ce qu’elle a de plus qu’un canal ?
> Pour quels usages ? Quelles valeurs pour les habitants du quartier ?
> Quelles difficultés techniques ?


Le thème, ses objectifs
• Mises en place des TVB et la notion d’usages urbains: dualité trame urbaine/trame écologique
> Rôle urbain, d’ouverture sur la ville
> Intégration de l’aménagement du cours d’eau dans le quartier en considérant l’ensemble de l’eau (précipitation, ruissellement, l’infiltration, et pas seulement la linéarité du cours d’eau) et les échanges avec les autres composantes du milieu (végétation, sol …)
> La place des priorités environnementales par rapport aux autres dimensions d’un aménagement urbain durable
> La rivière constitue un support, une matérialité qui soutient les projets des associations, des techniciens, des élus
Initiatives proposées
• Réponse conjointe à appel d’offre, appel à projet
• Observation des pratiques par les chercheurs
• Organisation de journée thématique, par exemple :
> Les variations de débits, transport de sédiments, dans un cours d’eau qui est aussi un réseau d’eau pluviale
> Une approche en psychologie de l’environnement autour de la nature vivante et de l’eau en ville,
> Le cheminement de l’eau en ville en lien avec la rivière, les perpendiculaires, en se mettant dans la vallée et ce qui arrive dans la rivière (ce qui va faire le projet), une approche de trames vertes avec des vraies traversées urbaines (et pas seulement le cordon rivulaire)
> La prise en compte de l’eau dans les nouvelles procédures d’aménagement (concessions)
• Constitution d’une bourse à projet en ligne
> Echange possibilité d’instrumentation / mesure contre résultats, de préférence valorisable dans projet de l’aménageur et dans les revues scientifiques du chercheur

Modalités des rencontres du GT
• Eviter le cloisonnement
> Ne pas se cantonner aux caricatures et aux postures
> Se réunir autour d’un thème et non d’un type d’acteur
> Aborder chaque sujet en veillant à la représentativité des différentes typologies d’acteurs
• Ouvrir le groupe de travail, rassembler des acteurs d’horizons différents
> Les aménageurs qui peuvent plutôt s’attacher aux fonctions urbaines
> Les acteurs institutionnels (Police de l’Eau, Agence) garants de la qualité du milieu et de sa fonctionnalité écologique
> Les maîtrises d'ouvrage gestionnaires du cours d’eau ou des collecteurs à « découvrir »
> Les associations porteuses de la conservation et du développement des usages


Qu'est-ce que l'économie circulaire ?




« L’ECONOMIE CIRCULAIRE, NOUVEAU MODELE DE PROSPERITE »
 

POURQUOI CHANGER DE MODELE ECONOMIQUE ? :Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire :  Matières premières extraites > production > consommation > déchets.
 
Ce modèle de développement a permis d’accélérer le « progrès » et à des milliards d’individus d’accéder à une certaine prospérité matérielle.
 
Le fondement de la société de consommation trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, d’emploi et de l’augmentation de la population mondiale qui devrait progresser de 43% entre 2012 et 2100. Nos prélèvements sur les ressources naturelles dépassent déjà largement la biocapacité de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des ressources non renouvelables et à absorber les déchets.  
La prise de conscience collective a permis d’engager des démarches de réduction des impacts environnementaux qui sont un premier pas indispensable. Cependant réduire l’impact du modèle de développement actuel ne fait que reculer l’échéance. Une démarche plus ambitieuse s’impose. 
L’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impact à un modèle de création de valeur, positive sur un plan social, économique et environnemental.
 
QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE CIRCULAIRE ?
L’économie circulaire, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, prouve déjà que l’efficience de l’utilisation des ressources créée à la fois de la valeur économique, sociale et environnementale.
Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l'épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.
 Il s’agit par exemple de rallonger les flux de matière (réemploi, recyclage) et de produits (écoconception sans toxique ni obsolescence programmée, réparation, réutilisation puis recyclage) tout au long de la vie du produit ou service.
 Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l'accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.
 La gestion des déchets ne peut plus se réduire à une conséquence du modèle de production actuel. L’optimisation de l’utilisation des ressources par une écoconception pensée en amont transforme la gestion des déchets en une simple étape de la boucle matière.
 
1- Optimiser l’utilisation des flux de matière et d’énergie / Repenser le cycle de vie de l’objet / Un modèle de production inspiré du fonctionnement des écosystèmes
 
L’économie circulaire rompt avec le schéma traditionnel de production linéaire, qui va directement de l’utilisation d’un produit à sa destruction, auquel il substitut une logique de “boucle”, où l’on recherche la création de valeur positive à chaque étape en évitant le gaspillage des ressources tout en assurant la satisfaction du consommateur.
 
Des “boucles” de valorisation positives : Les produits sont appréhendés en tant que flux de matière et d’énergie qui sont réinjectés dans des “boucles vertueuses” successives (qu’elles soient organiques ou techniques). Comme dans les écosystèmes naturels, ce système de production sollicite le moins de ressources possible, et la matière et l’énergie ne sont ni perdues, ni gaspillées. Ce qui peut être considéré comme un déchet dans l’économie linéaire dont la seule issue est d’être enfoui ou incinéré peut – dans l’économie circulaire – avoir encore plusieurs vies.
 
A ce titre, il n’existe pas un parcours unique mais de multiples possibilités adaptées au produit, à ses composants et au besoin des usagers. Cette approche écosystémique permet d’optimiser le potentiel de création de valeur générée par la matière, le travail, et l’énergie.
 
Lors de l’achat, le consommateur doit disposer d’information sur l’empreinte écologique des produits, afin de favoriser le produit le plus économe et sain.
 
Eco-concevoir, anticiper la (les) vie(s) des composants et du produit
 
Eco-concevoir, c’est minimiser l’impact du produit sur l’environnement en prenant en compte toutes les étapes de sa vie : matières premières, fabrication, utilisation, durée de vie, réparation, recyclage et retraitement final. Dans une logique circulaire, l’usage de produits toxiques est à proscrire et le recours aux ressources renouvelables, à développer.
Si les produits sont conçus pour être déconstruits et non pas pour être simplement détruits… alors l’utilisation des ressources et composants non toxiques pourraient avoir plusieurs vies dans un processus économiquement viable.
 
La durabilité du produit est une composante essentielle de l’éco-conception. Il doit pouvoir être réparé, démonté, réutilisé et les matières le composant doivent pouvoir être recyclées facilement, si elles ne sont pas toxiques. L’obsolescence programmée n’est donc plus la base de la création de valeur.
 
Réparer d’abord, réutiliser ensuite, recycler enfin
 
Au fur et à mesure des boucles l’objet et les matières qui le composent seront utilisés de manière optimale en fonction de leur usure. Chacune de ces boucles sera la plus longue possible et plusieurs boucles pourront être décrites à chacun des stades successifs de la vie de l’objet : conception, vente, utilisation, réutilisation, réparation, réemploi, recyclage.
 
Quand l’objet ne peut plus être utilisé, les flux de matière qui le composent peuvent être prolongés au sein d’autres boucles. Tout d’abord la réparation, puis le remanufacturing qui prévoit d’extraire ses composants en état de fonctionner pour les réintégrer au cycle productif. L’étape suivante est le recyclage. Le produit recyclé ne reste pas nécessairement au sein du même secteur.
 
En fin de cycle, quand la matière est trop dégradée pour être réintroduite dans une boucle, elle est valorisée énergétiquement ou utilisée en méthanisation ou compostage.
 
2 - Avant de produire s’interroger sur le modèle de vente
 
L’économie circulaire est source de nouvelles logiques économiques, de bien-être social et de production de valeur
 
De la possession à l’usage… de nouvelles formes de consommation
 
L’économie de fonctionnalité est un modèle de production, de distribution et de consommation de services qui repose sur le passage de la vente d’un bien à la vente de son usage. La valeur d’un produit réside désormais dans sa fonction. Cette logique encourage une conception adaptée des biens de consommation, leur mutualisation leur réutilisation, leur modularité et leur gestion en fin de vie par le fabricant. La durabilité des produits devient un facteur essentiel et évite l’obsolescence programmée. Cette logique permet de découpler le service fourni de la quantité de produits distribués.
Par exemple il est possible de vendre l’usage d’une voiture (ex autolib) ou l’usage d’une perceuse plutôt que le produit lui-même. Cela revient donc dans ce cas à utiliser et immobiliser moins de ressources naturelles, pour le même service rendu.
Un autre exemple est la possibilité pour un fabricant de moquette de la mettre à disposition de ses clients (soit à la vente soit en location) moyennant une condition de reprise au bout de x années et remplacement par une neuve ! La matière ainsi récupérée est réintégrée dans le processus de fabrication.
 
A la faveur de la crise économique et de l’essor des réseaux virtuels, la logique de réemploi et de mutualisation des ressources (revendre ou donner au lieu de jeter) se développe chez les consommateurs, en témoigne l’essor du secteur de l’économie collaborative. Source de valeur économique, d’un accès généralisé du consommateur à la satisfaction de ses besoins et  créatrice de liens sociaux, elle s’inscrit dans la “boucle” de l’économie circulaire.
 
3 - Une logique de coopération sur les territoires
 
L’économie circulaire invite à une coopération entre les acteurs sur les territoires, qu’elle contribue à redynamiser par un développement économique local.
 
Une fabrication en synergie avec le tissu industriel : les déchets des uns sont les ressources des autres !
 
L’impact environnemental des process est pris en compte afin de limiter les matières premières utilisées, de faire appel aux énergies renouvelables, de réutiliser et recycler (eaux grises, chutes, récupération thermique..). Des synergies au sein de l’usine et des complexes industriels permettent de mutualiser l’usage des ressources à l’échelle d’un territoire et créer des emplois.
 
Une économie relocalisée créatrice d’emploi
 
D’une logique de concurrence non territorialisée, l’économie circulaire invite à passer à une co-construction territoriale, qui soutient le développement économique local et favorise le maintien ou la création d’emplois non délocalisables. Les territoires sont le terrain d’expérimentation privilégié pour l’économie circulaire. Fondée sur l’expérimentation, l’intelligence collective et l’entrepreneuriat, elle permet en effet de construire collectivement des équilibres durables et inventer des solutions plurielles, adaptées aux ressources et aux besoins locaux.
Pour que ce soit possible, il est nécessaire de connaître les flux de matières et de déchets sur un territoire… et mettre en place la structure permettant de mettre en relation les acteurs.
 
4. Une économie source de valeur économique et sociétale
 
Selon le cabinet McKinsey, l’économie circulaire permettrait de réaliser une économie nette minimale de 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. A cette exploitation des ressources évitée s’ajoute la création valeur positive, fondée sur la consommation relocalisée, le soutien à une activité industrielle et agricole sur les territoires et le développement de nouvelles filières dédiées à la réparation, au réemploi et au recyclage.

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Résilience urbaine

La résilience désigne à l’origine la capacité d’adaptation et de récupération d’une personne à la suite de difficultés. Depuis les années 2000, ce mot s’est peu à peu appliqué à d’autres entités, à tout ce qui est capable de surmonter des épreuves, ou des crises pour atteindre de nouveaux équilibres.

Il permet de faire face à l’incertitude des systèmes complexes. Or, la ville est en quelque sorte le summum de la complexité, tout comme l’être vivant. Le concept de résilience urbaine découle directement du concept de résilience écologique, définit par l’écologue canadien Holling. Il considère la résilience comme la quantité des désordres qu’un écosystème peut absorber tout en conservant ses fonctions. Dans sa théorie, les systèmes complexes sont soumis aux changements perpétuels de leurs milieux, hautement imprévisibles, et s’auto-organisent selon des réactions situées à plusieurs échelles d’espace et de temps.

Principalement resté dans le domaine de la catastrophe, le concept de résilience urbaine s’élargit à d’autres facteurs, à d’autres types de crises, moins brutales, mais plus profondes, telle que la crise découlant du pic pétrolier, abordé par les initiatives de transition. La résilience urbaine est un processus qui amène à l’homme de renouer avec son milieu, sans opposer ville et nature.

« Contrairement à la ville stable, sécurisée, hiérarchisée, optimisée et normée, chère au développement durable, la ville résiliente est flexible et transformable. Elle fonctionne en hétérarchie, limite les dépendances et multiplie interconnexions et redondances entre les différentes échelles de fonctionnement. Le risque fait partie de ses fondements, tout comme les ressources qui peuvent s’en dégager….La crise est révélatrice d’opportunités… » (Marco Stathopoulos, , dans Qu’est que la résilience urbaine?, revue Urbanisme n°381)

La ville résiliente est donc une ville

  • à la fois souple et résistante;
  • ouverte au changement, aux influences positives;
  • diverse, complexe mais constitutive d’un écosystème commun, intégré;
  • ouverte aux autres et sur l’extérieur, tout en étant solidement ancrée dans son territoire;
  • peu dépendante, elle fait l’objet dun cycle permanent, où les dechets deviennent ressources;

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écologie : la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
A.− BIOLOGIE
1. Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent. Le siècle se termine avec les grands traités (...) qui ouvrent les voies à l'écologie ou science de l'action du milieu sur les êtres vivants (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 440).L'écologie des protozoaires est déjà bien étudiée; le peuplement des divers biotopes (terre, mer, eau douce) et les adaptations morphologiques caractéristiques de chacun d'eux ont été analysés par de nombreux chercheurs (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 672:
Connaître l'écologie des plantes fruitières présente un intérêt double : − d'une part, cette science fournit d'utiles indications pour l'implantation des espèces et variétés en dehors de leurs centres originels. Ainsi, le pommier, originaire de régions élevées, croît particulièrement bien en altitude. Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 25.
2. P. ext. Étude des conditions d'existence et des comportements des êtres vivants en fonction de l'équilibre biologique et de la survie des espèces. On parle aussi parfois d'une biogéographie écologique ou écologie de la distribution géographique (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 682).
B.− P. anal., Sc. Soc. [En parlant de communautés humaines] Études des relations réciproques entre l'homme et son environnement moral, social, économique. Les communautés et sociétés humaines vivent dans un environnement auquel elles s'adaptent et qui réagit sur elles. L'étude de ce processus complexe qui met en jeu les systèmes technologiques et l'organisation sociale, est l'objet de l'écologie (Golfin1972).Écologie criminelle (Thinès-Lemp. 1975),écologie sociale (Willems1970).
Rem. En compos. et dans des créations récentes écologie se réduit au 1erélément éco- (gr. : ο ι ̃ κ ο ς, « maison »); v. écotype; p. ext. écosystème. Ensemble des éléments naturels ou non composant l'environnement d'une espèce.Les écosystèmes peuvent être d'étendue très variable : une petite mare temporaire de quelques mètres carrés est un écosystème au même titre qu'une forêt de quelques centaines ou de quelques milliers d'hectares (P. Aguesse,Clefs pour l'écologie, Paris, Seghers, 1971, p. 20).
Prononc. : [ekɔlɔ ʒi]. Étymol. et Hist. 1910 (Actes du IIIeCongrès internat. de bot., Bruxelles, vol. 1, p. 120 [Cr. des travaux de Paul Jaccard et Charles Flahault] : Le terme « Écologie » comprend l'ensemble des relations existantes entre les individus végétaux ou les associations végétales d'une part et la station d'autre part (ο ι ̃ κ ο ς = demeure = station = milieu). L'Écologie comprend l'étude des conditions de milieu et des adaptations des espèces végétales, soit prises isolément − Autécologie −, soit réunies en associations − Synécologie, ou étude des formations −). Empr. à l'all.Ökologie (composé du gr. ο ι ̃ κ ο ς « maison » et de λ ο ́ γ ο ς « discours »), terme forgé en 1866 par le zoologiste et biologiste allemand E. H. Haeckel [1834-1919], relevé dans la préface de son ouvrage Natürliche Schöpfungsgeschichte 1867 (d'apr. Encyclop. brit., s.v. Haeckel); l'empr. à l'all. s'est peut-être fait par l'intermédiaire de l'angl. œcology (1873 tr. Haeckel's Hist. Creat. Pref. ds NED). Bbg. Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots ds le vent. Vie Lang. 1970, pp. 328-329.

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Page évolutive , mise en ligne le 16 janvier 2014 //// Dominique Gaudefroy
 actualisée le 27/01/2014