Reportage nature effectué de la mi-avril jusqu'en première semaine de mai 2022
lors de mon séjour à Gréoux, ville thermale située près de la confluence du Verdon
et de la Durance et au pied du Plateau de Valensole.


Genista hispanica
Le genêt d'Espagne (Genista hispanica) est une espèce de sous-arbrisseau de la famille des Fabaceae .
Il est parfois appelé petit genêt d'Espagne pour éviter toute confusion avec Spartium junceum, ou spartier, qui est parfois désigné par ce même nom vernaculaire



Achillea tomentosa
Vivace couvre-sol à rosette de feuilles persistantes, qui se couvrent d'une épaisse toison de poils duveteux, transformant la plante en un remarquable tapis gris argenté.
Les fleurs, d'un beau jaune lumineux, s'épanouissent en mai et juin.
Origine : montagnes du sud-ouest de l'Europe. Elle vit dans les pâturages, fourrés xérophiles et clairières forestières sur des sols sableux ou pierreux,
et dans des environnements montagneux qui peuvent être relativement humides entre (700) 1000 et 1800 m d'altitude.


Achillea tomentosa


Aegilops geniculata,  Égilope ovale
L’observateur attentif pourra trouver sur le sol, pendant l’hiver, des plantules d’Égilope ovale pourvues de quelques feuilles.
La graine, emprisonnée dans l’épillet, a germé et envoyé ses racines vers la terre. Ces jeunes plants sont facilement identifiables du fait de la présence de l’épillet séché à leur base.
Aegilops geniculata se développera avec les beaux jours pour produire au début de l’été des épis courts, très caractéristiques,
munis de nombreuses arêtes scabres et longues presque perpendiculaires à l’axe de la tige.
 Les feuilles sont courtes et planes avec une ligule membraneuse. Certains auteurs regroupent cette plante avec les blés sous la dénomination Triticum vagans.


Bugle Petit Pin, Bugle jaune, Ive, Ivette
La Bugle Petit Pin, Ajuga chamaepitys est une espèce herbacée annuelle à bisannuelle de la famille des Lamiaceae d'origine et de répartition méditerranéenne.
 Cette espèce de plantes porte également les noms communs d'Ive ou d'Ivette


Amelanchier


Buglosse d'Italie  --    Anchusa italica

Buglosse d'Italie  --    Anchusa italica

Buglosse d'Italie  --    Anchusa italica


Buglosse d'Italie  --   Anchusa italica,  par chance j'ai pu observer une mutation remarquable de cette espèce avec cette fleur bicolore


Anacyclus clavatus


Aphyllanthes monspeliensis

Aphyllanthes monspeliensis L'aphyllanthe de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), ou œillet bleu de Montpellier est une espèce de plante méditerranéenne.
 Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou à celle des Asparagaceae


Arabis collina subsp collina

Arabis collina subsp collina
Cette arabette ressemble un peu à l’arabette hirsute, mais elle est bien moins grande et possède moins de fleurs.
Ses feuilles n’embrassent pas la tige et ses fruits sont très longs, appliqués contre la tige.
L’ensemble de la plante est couvert d’une pilosité blanche cotonneuse.



Arabis hirsuta
Plante bisannuelle ou vivace, velue-hérissée ; tige de 10-80 cm, droite, raide, simple, feuillée ; feuilles oblongues, entières ou dentées,
 les radicales en rosette, les caulinaires dressées-appliquées, sessiles, tronquées ou un peu en coeur à la base ;
fleurs blanches, petites ; sépales égaux à la base ; grappe fructifère longue, étroite, fournie ;
siliques dressées, serrées contre l'axe, grêles, comprimées, bosselées ; graines étroitement ailées ou non ailées, sur 1 rang.



Argyrolobium zanonii
Cytise argenté
Le Cytise argenté est petite plante attachante avec ses fleurs et ses gousses presque plus grandes que le reste de la plante.
Aussi petit soit-il c’est en fait un arbrisseau. On le reconnaît facilement à ses feuilles en pied de poule à bords argentés..
Du grec arguros « argent » et lobos « gousse » allusion au fruit qui est une gousse velue à reflets argentés.
L’ancien nom Cytisus est le nom ancien grec de Medicago arborea. L’espèce étant originaire d’Afrique le nom grec sans étymologie connue pourrait être un emprunt.
L’épithète français Zanon qu’on trouve ici ou là est impropre et résulte d’une confusion entre Zanon zoologiste espagnol du milieu de XXe siècle
et Giacomo Zanoni botaniste apothicaire italien du XVIIe siècle qui devint à 27 ans (en 1632) directeur du jardin botanique de Bologne.
Grand marcheur il rassembla un herbier important et publia en 1675 « Storia botanica delle piante piu rare » puis mourut avant de publier le second tome.
Il a également publié le premier document sur la flore du Maroc.


Aristolochia pistolochia

L'aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia) est une petite plante herbacée méditerranéenne appartenant au genre Aristolochia et à la famille des Aristolochiaceae.
Elle pousse sur les sols rocheux, surtout calcaires, et se reconnaît à ses curieuses fleurs marron, très sombres, portant une langue très développée.


Astragalus hamosus


Astragalus hamosus


Astragalus monspessulanus




Bifora radians


Bifora radians
Bifora rayonnant
Famille : Apiaceae
Pour reconnaître cette petite ombellifère adventice (qui pousse dans les cultures), il suffit de froisser ses fleurs entre les mains,
qui s’en trouvent parfumées par une horrible odeur de plastique brûlé très persistante…




Biscutella sp.



Biscutella cichoriifolia

Biscutella cichoriifolia

La Lunetière à feuilles de Chicorée
Habitat et répartition    :    Lieux incultes, rochers - Dans le Sud-Est et le Midi : Ain ; Alpes du Dauphiné et de la Provence, jusqu'à la mer ; Corbières ; Pyrénées orientales et centrales.
– Europe méridionale, de l'Espagne à l'Herzégovine.
Végétation associée :  Pelouses basophiles méridionales, sub/supra à oroméditerranéennes, nevado-illyriennes
Statut de protection    :    Protégée en région Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes

Description (Flore de l'Abbé Coste) : Plante annuelle, velue ou hérissée de poils blanchâtres ; tige de 20-50 cm, dressée, rameuse ;
feuilles radicales, oblongues, sinuées-dentées ou pennatifides, les caulinaires lancéolées, dentées, embrassantes ; fleurs assez grandes ;
calice fermé, à sépales latéraux prolongés en éperon conique ; pétales étalés, à onglet long ; grappe fructifère longue et lâche, à pédicelles étalés ;
silicules grandes, larges de 10-15 mm convertes de papilles ; style plus long que le diamètre de la silicule ; graines finement alvéolées.



Biscutella cichoriifolia



Biscutella sp.


Biscutella sp.Plante pérenne d’Europe dont les feuilles basales peuvent former une rosette, aux fleurs jaunes en grappes, aux fruits en forme de lunettes.






Brunnera macrophylla
La Brunnère à grandes feuilles ou Myosotis du Caucase - Brunnera macrophylla - est une plante de la famille des Boraginacées. Elle est originaire du Caucase.

Nom russe : Бруннера крупнолистная




unias erucago L.  /  Bunias fausse roquette   BRASSICACEAE
Description
Localisation
Protection
Synonymes
Bibliographie
Nom(s) vernaculaire(s) :
Bunias fausse roquette, Fausse roquette, Roquette des champs
Description de Coste :
Plante annuelle, poilue-glanduleuse, rude ; tige de 30-60 cm, dressée, rameuse ; feuilles inférieures roncinées-pennatifides, les supérieures oblongues, entières ou dentées, sessiles, non auriculées ; fleurs jaunes, assez grandes ; sépales dressés, égaux à la base ; grappe fructifère allongée, lâche, à pédicelles étalés, plus longs que les silicules ; silicules subtétragones-renflées, à 4 angles ailés et dentés en crête souvent interrompue, indéhiscente, à 4 loges monospermes superposées 2 à 2 ; style filiforme, égalant la moitié de la silicule ; graines globuleuses.



Caméline à petits fruits
Camelina microcarpa Andrz. ex DC., 1821
Famille : Brassicaceae
Cette brassicacées se reconnaît à ses fleurs jaunes de petite taille, ses feuilles lancéolées et auriculées et ses fruits oblongs, lisses et ventrus. A ne pas confondre avec Neslia paniculata aux fruits nettement ridés.




Carduus sp.

Carex acutiformis

Carex leerssii


Chardon béni   --  Centaurea benedicta

C'est une plante annuelle, pouvant atteindre de 10 à 60 cm de haut, quoique dans certains pays - comme la Roumanie où elle est cultivée à des fins médicales, sa taille peut atteindre 1 m.
La tige florifère est dressée, ramifiée, les rameaux étant bien écartés les uns des autres et couverts de poils laineux. La racine principale est grêle.

Les feuilles, vert pâle et assez coriaces, sont profondément divisées. Elles sont bordées de dents épineuses.
Elles sont surtout remarquables par le réseau de nervures blanches, saillantes sur la face inférieure.

Les capitules de fleurs jaunes sont entourées d'un involucre développé, dont les bractées extérieures, vertes, plus grandes que les autres, ressemblent aux feuilles.
 Les bractées intérieures portent une longue pointe piquante. Seules les fleurs centrales sont hermaphrodites, celles du pourtour extérieur portent seulement des étamines.

En France, on la trouve surtout en Provence et dans le Languedoc-Roussillon.
Elle s'est naturalisée dans de nombreux pays, y compris en Amérique. Aux États-Unis, elle est considérée comme plante envahissante.
Plante médicinale
Les apothicaires commencèrent au xvie siècle à distiller les plantes médicinales afin d'en extraire la partie pure dotée d'une efficacité thérapeutique (selon les principes énoncés par Hieronymus Brunschwig (Liber de Arte Distillandi), 1500).
Au xviie siècle, l'apothicaire chimiste Nicolas Lémery en extrait une eau sudorifique; « on s'en sert pour faire sortir le petite vérole, pour la peste, pour les fièvres malignes »9, dira-t-il.

Après l'avènement de la médecine chimique, le chardon béni continua longtemps à être utilisé comme plante médicinale dans la médecine populaire,
pour ses propriétés digestive et stomachique. La racine aurait des propriétés fébrifuge.

La pharmacognosie moderne a détecté dans la plante des lactones sesquiterpéniques, comme la cnicine.
Cette lactone possède des propriétés antibactériennes, surtout à l'encontre des bactéries Gram positif10.
Le chardon béni fut autrefois employé par voie externe, pour le traitement des plaies et des ulcères.

Elle est cultivée en Roumanie, Estonie et une partie de l'Ukraine, pour ses propriétés médicinales.

Plante potagère
Elle est utilisée comme légume en Turquie mais également sur les îles de Trinidad et Tobago
L'espèce est classée « en danger critique d'extinction » (CR) dans la région Rhône-Alpes






Cephalanthera longifolia




Coris monspeliensis  --  Coris de montpellier
Le Coris de Montpellier est une primulacée des collines sèches et pierreuses du pourtour méditerranéen qui prend une belle taille près de la mer au centre de son aire
où elle forme des tapis mais devient maigrichonne et isolée ailleurs étouffée par ses concurrentes.
Étymologie du nom  : Du grec coris (koris en fait) « punaise » allusion aux taches noirâtres du calice intérieur d’après Coste une étymologie hautement improbable.
D’après Fournier ainsi nommée car ayant le port d’un millepertuis Hypericum coris ou coris jaune (qui est rare).
Le nom d’espèce de l’un serait donc devenu le nom de genre de l’autre mais le premier aurait pour nom commun le nom du second…

Coris monspeliensis est facile à reconnaître si on l’a déjà vu une fois (ne fut-ce qu’en photo).
Il vaut mieux se le mettre dans l’œil car y arriver via une clé de détermination ne va pas de soi
si on n’a pas reconnu dès le départ qu’il s’agissait d’une primulacée chose loin d’être évidente.

Plante des milieux secs (à la différence des lysimaques et samolus) elle a des feuilles linéaires à la différence des anagallis
et toujours à leur différence des fleurs presque sessiles (et non longuement pédonculées) une corolle à deux lèvres avec 3 lobes supérieurs plus grands (et non en roue)..


Coronilla scorpioides


Crepis vesicaria


Cynoglossum creticum

Cynoglosse de Crête
Cynoglossum creticum est une plante bisannuelle de la famille des Boraginacées



Cytisophyllum sessilifolium
Buisson ou arbuste glabre de 1-2 m, aux tiges vertes, striées et ne noircissant pas en séchant
- Feuille composée de 3 folioles presque arrondies munie d'un pétiole vers le bas des tiges fleuries et devenant sessile en se rapprochant des extrémités.
- Fleurs jaunes réunies en grappe non feuillée à l'extrémité des tiges
- Les fleurs se transforment en gousses non velues de 25-35 mm de longueur sur 10 mm.



Diplotaxis muralis


Diplotaxis muralis  --  Diplotaxis des murailles  --   Famille : Brassicaceae
Diplotaxis à fleurs jaunes dont les pétales sont bien développés (au moins deux fois plus longs que le calice).
Feuilles presque toutes basales, découpées et/ou lobées. Toutes les étamines sont fertiles, alors que les deux plus petites sont stériles chez D. viminea.
 Plante des champs, vieux murs et décombres.


Diplotaxis tenuifolia  -- R
oquette sauvage

Diplotaxis tenuifolia, la roquette vivace ou roquette sauvage est une plante indigène, bisannuelle ou vivace à vie brève, appartenant à la grande famille des Brassicacées.
La diplotaxis à feuilles étroites se rencontre au gré des promenades, en milieu ouvert à basse altitude, dans les terrains vagues, jachères,
mais aussi sur le littoral, croissant volontiers dans le sable ou en estuaire. Sa distribution est large et s’étend à travers l’Europe.
Utilisée comme plante médicinale dans la médecine traditionnelle, elle est également  une plante condimentaire, dont le gout et l’usage se rapproche de celui de la roquette.


Diplotaxis tenuifolia


Erodium acaule




Erodium  ciconium  --  Érodium bec-de-cigogne
Erodium ciconium est une plante annuelle de la famille des Géraniacées (Geraniaceae) aux feuilles en rosette, de forme composée, découpée.
Les fleurs sont en ombelle, de couleur violette ou bleue. Elle fleurit de mars à octobre.


Erodium cicutarium


Erodium malacoides
Erodium à feuilles de mauve, Bec-de-grue à feuilles de mauve, Bec-de-grue fausse mauve, Erodium fausse mauve



Erysimum rhaeticum

Erysimum rhaeticum  --  Vélar de Suisse  --  Brassicaceae
Cest une espèce qui croît dans les rocailles et les pelouses sèches des Alpes. La tige dressée porte des feuilles étroites.
Les pétales sont jaunes. Les sépales sont prolongés en sac à la base.
Plusieurs espèces sont très voisines et leur identification n'est pas évidente. Parmi elles citons Erysimum nevadense subsp. collisparsum (Jordan) P.W. Ball, commun dans la région méditerranéenne et
 Erysimum ochroleucum (Schleicher) De Candolle plus facile à identifier grâce à sa tige couchée formant de nombreuses rosettes stériles.



Des euphorbes méridionales
Euphorbia cerrata


Euphorbia esula


Euphorbia spinosa


Euphorbia taurinensis


Fraxinus ornus



Fritillaria involucrata
    

Fritillaria involucrata              


Fritillaria involucrata
 Cette fritillaire se reconnaît très facilement à sa couleur verdâtre ou blanchâtre, peu marqué de rouge. Ses feuilles sont très étroites, opposées par deux et très espacées sur la tige. Elle se rencontre dans les bois rocailleux.





Fumana ericoides



Fumaria parviflora


Fumaria vaillanti
Cette fumeterre possède une inflorescence assez lâche, composée de fleurs de petite taille à dominante rose très pâle. Ses fruits sont sphériques
et portés par un pédicelle dressé (non recourbé) à peine plus long que la bractée qui lui est associée.
Le feuillage est d’un vert pâle et glauque. Cette plante est relativement courante en bordure de cultures.




Galium tricornutum



Genista cinerea
Ce genêt est très abondant dans les landes et les pelouses sèches. Il se reconnaît à ses rameaux dressés, très ramifiés et d’un vert blanchâtre.
Ses feuilles sont très petites et simples. Le calice des fleurs est velu. Il est le vicariant du genêt à balais et peu constituer un bon indicateur du réchauffement climatique.





Genista pilosa subsp. jordanii.



Genista scorpius  --  Genêt scorpion, Épine fleurie...

Genista scorpius est une plante vivace de la famille des Fabacées -Légumineuses- (Fabaceae) aux feuilles alternes, de forme simple, entière.
 Les fleurs sont en ombelle, de couleur jaune. Elle fleurit d’avril à juin. Elle est toxique.






La Glaucienne jaune, Pavot cornu ou Pavot jaune des sables (Glaucium flavum) est une plante à fleurs jaunes appartenant au genre Glaucium et à la famille des Papavéracées.
Outre ses fleurs caractéristiques, ressemblant à celles des pavots, on la reconnaît à ses feuilles glauques aux lobes nombreux et irréguliers, et à ses longs fruits étroits, semblables à des tiges.








Globularia sp.




Helianthemum apenninum


Helianthemum italicum

Hélianthème vivace à tige ligneuse à la base, généralement prostré, à feuilles non stipulées. Se rencontre dans les pelouses rocailleuses sub-alpines et alpine



Helianthemum salicifolium

 Hélianthème à feuilles de saule, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Cistaceae.
L'Hélianthème à feuilles de saule est une plante annuelle ou bisannuelle, de 5 à 20 cm de hauteur ; les tiges sont généralement grêles,
pouvant être un peu ligneuses, ramifiées et couchées à la base ; les feuilles sont ovales, allongées, munies de stipules courtes ;
les feuilles supérieures sont alternes, situées à l'opposée des pédoncules, les inférieures opposées.
Habitat et écologie
C'est une espèce généralement discrète ; la fermeture des fleurs en cours de journée la rend d'autant moins facile à repérer.
Elle pousse dans les pelouses sèches de l'étage méditerranéen, dans les rocailles ensoleillées, en milieux calcaires ou siliceux, jusqu'à 700 m d'altitude.


Helianthemum salicifolium

Hertia cheirifolia  appartient au genre Hertia et à la famille des Asteraceae
. Cette espèce fut longtemps référencée sous le nom de Othonna cheirifolia, encore très souvent utilisé chez les pépiniéristes
 D’ailleurs un de ses noms communs est « Othonne à feuilles de Giroflée », mais aussi « Queue de castor »
qui traduit ses grandes et longues feuilles rondes et bizarrement aplaties.
Hertia cheirifolia est une vivace persistante ligneuse. Les feuilles bleutées, ovales et charnues sont portées sur des tiges rampantes.
Les fleurs jaunes en capitule, de 2 ou 3 cm de diamètre, apparaissent durant l’été. C’est une plante qui supporte bien la sècheresse, soutenant sans problème le vent et les embruns.
Elle aime particulièrement les terrains sablonneux, avec l’allure typique d’une plante xérophyte. Cette plante est endémique d'Algérie et de Tunisie, et se trouve largement répandu, dans les jardins, en région méditerranéenne.
Elle est rustique jusqu’à -12 °C, voire au-delà, sa culture peut ne pas se limiter au sud de la France.



     
Hesperis laciniata.  /  Julienne à feuilles laciniées   BRASSICACEAE
Plante bisannuelle, haute de 30 à 40 cm, souvent rameuse dans le bas, glanduleuse dans le haut.
Feuilles oblongues ou lancéolées, les inférieures incisées ou pennatifides à la base, les supérieures sessiles.
Fleurs réunies en grappe, à 4 sépales et 4 pétales longs de 1,5 à 3,5 mm, rouges ou violacées, rarement jaune pâle ; sépales environ deux fois plus longs que le pédicelle ;
4 étamines ; grappe fructifère allongée, lâche, à pédicelles étalés. Siliques longues de 5 à 14 cm, divariquées, droites ou courbées, pubescentes-glanduleuses.






Hippocrepis emerus


Hippocrepis scorpioides



Hirschfeldia incana
Hirschfeldie blanchie, Roquette bâtarde, Moutarde blanche, Hirschfeldie blanche, Hirschfeldie grisâtre (Français)



  

Honorius nutans   ---   Étoile tombante de Bethléem,
Ornithogalum, étoile de Bethléem
Très bel ornithogale facilement reconnaissable à son inflorescence en épi.
Les fleurs sont très grandes, d'un blanc un peu grisâtre ou bleuté, penchées vers le bas.
Les feuilles sont très étroites, molles et dépassent généralement la longueur de la tige.
Normalement en situation de messicole dans les vignes et les cultures de céréales.

Rencontrer  l'Étoile tombante de Bethléem le jour de Pâques , ce n'est pas banal !

Ma surprise fut à la hauteur  de la rareté de cette plante complètement ignorée par ma part jusque là




La Jusquiame noire (Hyoscyamus niger) est une plante herbacée de la famille des Solanacées, originaire d'Eurasie.
C'est une plante toxique, riche en alcaloïdes tropaniques (hyoscyamine, scopolamine et atropine).
Connue, avec le datura stramoine et la belladone, comme « Solanacée parasympatholytique officinale », la jusquiame noire est inscrite à la Pharmacopée européenne.

La jusquiame noire est une plante annuelle ou bisannuelle selon la variété, à odeur désagréable et à poils glanduleux collants.
La tige velue et visqueuse est simple pour la variété annua et ramifiée pour la variété biennis.
Les nombreuses feuilles sont molles et douces au toucher, les basales pétiolées et parfois en rosette, les supérieures sessiles ou embrassantes.
Elles sont ovales-oblongues, sinuées-lobées-pennatifides, à lobes inégaux triangulaires et à apex aigu.





Isatis tinctoria --   Pastel des teinturiers
Le Pastel des teinturiers ou guède est une espèce de plantes herbacées bisannuelles, de la famille des Brassicaceae, qui pousse à l'état sauvage en Europe du Sud-Est
ainsi qu'en Asie Centrale et en Asie du Sud-Ouest. Nommée waide en Picardie, vouède en Normandie et wedde dans le Nord,
elle est connue aussi sous les noms vernaculaires d'Herbe de saint Philippe, Varède, Herbe du Lauragais.






Jasminum fruticans

Le cade ou genévrier cade (Juniperus oxycedrus), est un petit arbre ou un arbrisseau fréquent en région côtière méditerranéenne (du Maroc à l'Iran),
où il est l'une des plantes caractéristiques des garrigues et des maquis. Les cônes, comestibles frais, sont bruns à orange.
L'arbre est appelé parfois cèdre piquant, oxycèdre ou petit cèdre et plus rarement genévrier oxycèdre.


Lactuca perennis




Lathyrus cicera   et  Lathyrus annuus


Lathyrus annuus


    

Lathyrus cicera





Lepidium draba



Linaria simplex


Lin campanulé -- Linum campanulatum





Lithodora fruticosa

Lithodora fruticosa


Lithodora fruticosa



Lotus corniculatus subsp. delortii





Marrube



xxx
Neslia paniculata subsp. thracica


Nonea palens

Nonea palens



Onobrychis_saxatilis

Onobrychis_saxatilis
Sainfoin des rochers
Onobrychis saxatilis (L.) Lam., 1779
Famille : Fabaceae
Ce sainfoin se rencontre sur les talus, bords de chemins et pelouses, sur sols calcaires et très secs. Il est facile à identifier grâce à ses longues grappes de fleurs jaunâtres rayées de rouge. L’ensemble de la plante est velu et blanchâtre.


     

Ophrys bilunulata                                                                                       Ophrys incubacea
Ophrys bilunulata
Risso
Ophrys marmorata
Foelsche

Ophrys à deux lunules
Ophrys marbré

Orchidaceae

Ailleurs en France    Cette orchidée se rencontre dans les pelouses sèches, les garrigues et les bois clairs des départements bordant la Méditerranée. Le labelle est plan, bordé d'un liseré jaune et montre deux lunules bleues. Les sépales sont verts.  Les orchidophiles distinguent les deux espèces qui sont incluses dans Ophrys marmorataFoelsche chez d'autres botanistes. Ophrys bilunulata Risso serait alors localisé sur le continent et aurait des fleurs plus grandes, Ophrys marmorata Foelsche serait une endémique Corso-sarde à fleurs plus petites. (photo : Jean Tosti, Fleurs du Roussillon)

  Ophrys incubacea   --   'Ophrys noirâtre
Description sommaire :
Port élancé.
Fleurs plutôt grandes.
Périanthe vert à rougeâtre, pétales à bords ondulés.
Labelle entier, arrondi, souvent ovale.
Couleur noir à brun rougeâtre.
Macule bleuâtre en H.
Gibbosités très fortes à face interne glabre.
Pilosité marginale très dense.

Répartition et commentaires : Ophrys incubacea est un taxon plutôt stable, difficile à confondre. Il se rencontre sur le pourtour méditerranéen dans la garrigue, les maquis, les bois clairs, sur les pelouses, même s’il est rare à peu près partout. Cette espèce tient son nom des incubes, les monstres de la nuit, en raison de sa couleur sombre !
     
Ophrys vetula
Ophrys fausse bécasse
Ophrys vetula Risso, 1844
= Ophrys druentica P.Delforge & Viglione, 2006
Famille : Orchidaceae
         

Ophrys vetula
Cet ophrys est un peu la version intermédiaire entre O.Scolopax et O.Fuciflora.. C’est une plante au labelle ayant tendance à se trilober et dont les gibbosités sont plus ou moins formées. Le grand polymorphisme des fleurs de ce taxon semble à la source d'une générant de nombreux taxons proches aux délimitations peu claires (O. pseudscolopax, O. druentica, O. linnearis...)



     
Orchis olbiensis
Orchis d'Hyères
Orchis olbiensis Reut. ex Gren., 1859
Famille : Orchidaceae
Cet orchis est la version méditerranéenne de l’ orchis mâle. Il s’en différencie par une couleur généralement plus claire. Le labelle des fleurs est maculé de ponctuations pourpres très nettes, portant un éperon allongé, ascendant, et légèrement renflé à son extrémité.


Orchis olbiensis



Orchis purpurea -- Orchis pourpre



Ornithogalum umbellatum -- Dame d'onze heures


Fraxinus ornus --  Frêne à fleurs


Le parachute va-t-il s'ouvrir , le soleil est attendu ...



Les minuscules escargots blancs de Provence, rien de comparable avec nos petits gris de Bourgogne, fuient le sol et la terre trop chaude à la fin de l'été pour chercher un peu d'humidité nocturne sur les tiges des végétaux ou d'autres supports


Il paraît géant l'escargot venu des steppes, en vérité il est minuscule et incroyablement fort lorsqu'il s'agrippe (DR)

 

On l'appelle aussi La caragouille rosée est un petit escagot blanc ou beige. Ils prospèrent et envahissent, mangeant les fleurs et le reste. En provençal ce sont les "limaçons", on peut les manger en les préparant à à l'aïgue sau ! (à l'eau salée).... http://www.lakko.fr/limacon.html.

 


 

Il passe difficilement inaperçu. Recouvrant par milliers les touffes de lavandin sur les ronds-points, crépissant les barrières des talus le long des routes, envahissant les fossés et les friches. Quel est donc ce petit escargot blanc qui semble proliférer ces dernières années à la fin de l'été dans la région ? Son nom : Xeropicta derbentina, appelé couramment le limaçon. Escargot des steppes et des milieux semi-désertiques, son aire de répartition d'origine allait du Caucase à la Croatie en passant par la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie.

Il s'est déplacé progressivement vers l'ouest de l'Europe au cours du 20e siècle pour être découvert pour la première fois en Provence en juin 1949 au Tholonet près d'Aix-en-Provence. Un peu plus tard, on signale des invasions toujours dans la campagne aixoise en 1958 à Rousset. " Il était si abondant que certains près semblaient couverts de fleurs blanches", rapporte un témoin de l'époque. Mais selon une thèse soutenue en septembre 2001 par une étudiante de l'université d'Aix-Marseille 3, les populations de derbentina se sont multipliées dans les Alpes-de-Haute-Provence à partir des années 70 avec une augmentation remarquées ces quinze dernières.

Plus spectaculaire que nocif


"A Saint-Michel-l'Observatoire, l'escargot est beaucoup plus abondant aujourd'hui qu'au début des années 90" selon les études réalisées. On ne saura jamais comment cette espèce a été introduite en Provence, probablement de manière accidentelle car il n'existe apparemment aucune population en Italie susceptible de faire la jonction entre le Sud-est de la France et son aire d'origine.

Pourquoi de tels rassemblements ? Daniel Pavon, le président de la société linéenne de Provence explique que "les escargots fuient le sol et la terre trop chaude à la fin de l'été pour chercher un peu d'humidité nocturne sur les tiges des végétaux ou d'autres supports". C'est ainsi qu'il peut se fixer sur des véhicules et être transporté très loin de ses habitats d'origine. Si derbentina fait partir des espèces jugées indésirables aux Etats-Unis - il a été retrouvé sur des cargos en provenance de France - chez nous et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, les dégâts occasionnés aux plantes et aux cultures sont faibles.

Pour la bonne et simple raison que cet escargot ne consomme que très peu de végétation fraîche. "Les seuls dommages que nous avons pu observer sont liés à l'abondance même des escargots en phase d'estivation sur la végétation. Ils bloquent le développement des bourgeons qui peuvent être plus ou moins nécrosés. Ce phénomène touche en particulier les vergers, les truffières et les vignes bordés par des champs en friche. En revanche, les conséquences peuvent être plus préoccupantes pour les troupeaux d'ovins. L'escargot transmet des parasites des poumons des petits ruminants. Lorsque l'infestation est forte, l'impact sur la production ovine n'est pas négligeable avec une diminution du taux de survie des agneaux et une surmortalité des brebis". (Avec Nicolas Maurel)

Papaver 



Papaver hybridum
Aspect général: tige dressée, poilue.
Feuilles: limbe profondément découpé, vert profond.
Fleurs: solitaires, assez grandes (20-40 mm), à pétales libres, rouges ou rose foncé; base des pétales tachée de noir. Étamines: filet fortement élargi dans le haut; anthères bleu gris
Fruit: une capsule ovoïde subglobuleuse, hérissée de poils raides étalés-ascendants vert jaunâtre; graines petites (0,5 -0,6 mm).
Type biologique: thérophyte.
Hauteur: 10-40 cm.
Floraison en Crète: février mars avril mai.
Floraison: (mars-)avril mai juin juillet(-août)
Statut: --- Crète: indigène.
Statut: --- Belgique: adventice rare.
Altitudes: 0-500 m en Crète.
Biotopes en Crète: phrygana, lieux rocailleux, bords de chemins, garrigue, zones côtières.
Biotopes hors Crète: moissons sur calcaire, friches, champs abandonnés, bords de chemin, décombres.


Papaver hybridum


Papaver hybridum

Papaver hybridum



Pardoglossum cheirifolium
La cynoglosse à feuilles de giroflée (Pardoglossum cheirifolium) est une plante méditerranéenne spectaculaire par son abondant feuillage argenté et par ses petites fleurs pourpre foncé, comparables de loin à des gouttes de sang. Longtemps classée dans le genre Cynoglossum, elle appartient depuis 1973 au genre Pardoglossum, dont elle est la seule représentante en Europe. Comme la cynoglosse officinale ou la bourrache officinale, elle fait partie de la famille des Boraginacées, plantes herbacées généralement très velues, à inflorescence en cymes unipares scorpioïdes.

Phillyrea angustifolia


Pinus halepensis



Plantago atrata subsp.atrata



Platanthera bifolia


Poa alpina



Pseudoturritis turrita


Quercus pubescens


Ranunculus serpens


Rapistrum rugosum



Reichardia picroides

Reichardia picroides
Reichardia picroides, appelée communément Cousteline ou Picridie, est une espèce de plantes herbacées méditerranéennes de la famille des Astéracées.


Sommaire
1    Étymologie
2    Synonymes
3    Liste des sous-espèces et variétés
4    Notes et références
5    Références taxinomiques
Étymologie
Autrefois appelée Picridium vulgare, la plante n'est pas amère comme le suggère son étymologie (grec pikridios, « amer ») mais plusieurs espèces proches le sont2.


Reichardia picroides



Reseda phyteuma


Reseda lutea


Salix  eleagnos


Salvia verbanaca



Saponaria ocymoides


Scandix pecten veneris

Scandix pecten veneris


Silene italica
e silène est relativement fréquent dans les pelouses sèches de l’étage montagnard. Le calice des fleurs est très allongé, marqué de nervures bien nettes et incisé de cinq dents arrondies. Ses pétales blancs sont bilobés. Les trois styles et les dix étamines dépassent largement de la corolle. Anthophore de plus de 6 mm de long (axe portant les organes reproducteurs et les pétales dans le calice)

Silene italica



Sisymbrium irio  --  Vélaret   Brassicaceae
C'est une espèce qu'on rencontre dans les terrains vagues de nombreuses régions. Elle est fréquente par endroits, rare ailleurs.
La plante est de taille très variable. Les feuilles inférieures sont divisées en segments triangulaires allongés et grossièrement dentés.
Les supérieures sont moins découpées. Les fleurs jaunes sont petites et en partie cachées par les jeunes siliques.
Celles-ci sont étroites et deviennent assez longues, les supérieures dépassant les fleurs.






   

Sisymbrium orientale  -- Sisymbre oriental
Sisymbre dressé à grandes fleurs jaunes (+ de 6mm de diamètre) peu nombreuses et à fruits très longs,
écartés de l'axe et portés par des pédicelles épais (Presque autant que le fruit).





Tragopogon porrifolius  -- 
Salsifis cultivé
Le salsifis cultivé (Tragopogon porrifolius L.) est une plante herbacée de la famille des Astéracées et du genre Tragopogon, cultivée pour sa racine riche en inuline.
Le terme désigne aussi cette racine, consommée comme légume.
Nom commun : salsifis à feuilles de poireau, salsifis austral, salsifis blanc, barbe de bouc, cercifis commun.
Notons que de nos jours ce qui est vendu sur les marchés sous le nom de « salsifis » est presque toujours de la scorsonère (Scorzonera hispanica), qui a une racine noire.




Tragopogon pratensis subsp; minor


Urosperme de Daléchamp




Valériane tubéreuse  --  Valeriana tuberosa

La valériane tubéreuse est une classique de la garrigue ou des prés secs. Son odeur très agréable et la douceur de son rose contrastent avec la rudesse du milieu.
Méditerranéenne elle remonte un peu au gré des pelouses et rocailles calcaires bien ensoleillées. Note : la famille des Valérianacées est désormais classée dans les Caprifoliacées.
Étymologie du nom
Du latin valere « se bien porter » allusion aux propriétés selon le mythe botanique (Coste Fournier etc.).
En réalité emprunté au latin médiéval tiré de Valeria nom de la province romaine de Pannonie où cette plante était cultivée et d’où on l’exportait.
Le terme tuberosa fait référence à la racine

Valériane tubéreuse  --  Valeriana tuberosa
Famille : Caprifoliaceae (†Valerianaceae)
Cette valériane est relativement petite. Ses feuilles radicales sont entières, ovales. Les feuilles de la tige sont profondément découpées en 5 à 9 segments allongés.
Les fleurs sont roses, disposées en une petite tête terminale. Pousse généralement sur sol calcaire dans les pelouses sèches de basse altitude
 ou dans les pelouses humides de haute altitude.



Valerianella sp.  -- Mâche sauvage



Vesce hybride -- Vicia hybrida


Vesce hybride -- Vicia hybrida
Cette Vesce à fleurs jaunes se rencontre dans les champs, les haies et les lieux herbeux.
Elle est assez proche de V. lutea  présente en Corrèze mais en diffère par l’étendard de ses fleurs qui est velu sur sa face supérieure.



Vesce de Pannonie  --   Vicia pannonica var. pannonica


Vicia pannonica var.purpurascens   --    Vesce de Hongrie   FABACEAE


Vicia peregrina  --  La Vesce voyageuse
Habitat et répartition  : moissons et champs arides - Midi et Ouest, jusque dans les Hautes-Alpes, l'Ain, le Rhône, le Puy-de-Dôme, la Vienne, les Deux-Sèvres et la Vendée ; Corse.
  Europe méridionale ; Asie occidentale ; Afrique septentrionale.
Végétation associée  : Annuelles des tonsures basophiles, aéromésohydriques, méso à subméditerranéennes Altitude  :0 - 600 mètres


Vicia peregrina




Vicia sativa




  
page éditée en juin 2022
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Au lac du Salagou
Session nature et patrimoine en Sud Ardèche : la flore

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